J’ai suivi de très près le lancement des éditions Hurlevent, fascinée par le projet et les objets livres incroyables qu’ils proposaient. J’étais également ravie de découvrir la plume de Sarah, que je suis habituellement pour ses chroniques littéraires.

Résumé …

Milly Davis est une écrivaine à la confiance fragile. Si le premier tome de sa saga historique, Les espérances des femmes Templeton, s’est retrouvé sur les étals de toutes les plus grandes librairies du monde, son syndrome de l’imposteur a refait surface à l’apparition de critiques dénonçant des anachronismes. Encouragée par Lyrah, avec qui elle entretient une amitié épistolaire depuis des années, Milly décide de braver troubles anxieux et timidité maladive en retrouvant les bancs de la fac d’histoire. Sous l’impulsion de son entourage et pour le bien de sa saga, elle sollicite l’aide d’Alphard Burton, professeur d’archivistique, qui accepte de lui prêter main-forte dans ses recherches. Fouilles dans les rayonnages poussiéreux d’une librairie mystérieuse et discussions passionnées autour d’une tasse de thé bouleversent alors son quotidien habituellement casanier, et à mesure que l’histoire d’Isadorah Templeton s’écrit, celle de Milly se tisse également. Entre les réunions du club d’activistes véganes de sa grand-mère, la fantasque Maggie, les rendez-vous studieux avec son professeur et l’écriture de son second roman, le train de vie de Milly s’intensifie, tant et si bien qu’elle peine à voir les évidences qui se dressent sur son chemin. Des plaines écossaises battues par le vent aux allées sombres d’une librairie clandestine, Milly partira en quête de deux destins, celui de l’héroïne de son roman et le sien.

Mon avis …

Il m’a fallu plus d’un mois pour venir à bout de ce roman, et j’ai bien cru plonger dans une panne de lecture. Cela est surement la faute à plusieurs points qui m’ont posé problème dans cette lecture. J’aime les pavés, c’est même ce que je préfère, et j’étais tout à fait impatiente de savourer les 750 pages de ce texte. Mais il est vrai que lorsque l’on ouvre un livre si épais, c’est un peu à double tranchant. Et je crois que réussir à conserver l’attention de son lecteur tout au long de l’ouvrage demande beaucoup de talent.

A mon avis, ce roman aurait pu être bien plus captivant s’il avait été beaucoup plus court, et également si l’autrice avait un peu recentré son intrigue. Entre les aventures d’autrice de Milly et son histoire d’amour naissance, mais aussi sa relation épistolaire avec son amie, et le club de grands-mères qu’elle accompagne, je me suis parfois un peu perdue. J’ai particulièrement aimé Milly autrice, et la suivre jusqu’en Ecosse pour trouver l’inspiration pour son roman tout en se découvrant un peu elle-même au passage a été très touchant. Mais c’est un peu tout le reste de l’histoire qui a fait baisser mon intérêt.

Je n’ai pas abandonné ce livre, c’est aussi la preuve que j’en ai aimé certains aspects, mais il ne m’a pas embarquée comme je l’aurais aimé sur toute la longueur du récit, d’où mon avis un peu mitigé. Je suis quand même curieuse de lire le prochain roman de Sarah, car j’ai vraiment trouvé sa plume très belle et pleine de promesses.

Pour résumer …

J’ai été sensible au personnage de Milly et à la plume de l’autrice, mais le roman souffre à mon sens de trop de longueurs et d’un peu trop de thématiques différentes.

Ma note : ★★★☆☆☆
(11/20)