Le Boiseleur, tome 1 : Les mains d’Illian • Hubert et Gaëlle Hersent

J’ai trouvé ce premier tome de BD un peu par hasard à la médiathèque, mais ayant adoré Beauté et Peau d’homme de Hubert, je n’ai pas hésité longtemps avant de l’emprunter !

Résumé …

En ces temps fort lointains habitait dans la ville de Solidor Illian, jeune apprenti sculpteur. Son habileté ravissait l’impitoyable Maître Koppel, délesté ainsi de la plupart des tâches de sculpture. Les habitants de Solidor avaient développé une passion pour les oiseaux exotiques, et chaque maison comportait au moins une cage en bois, avec au moins un oiseau. Les écouter enchantait Illian. Un soir, tandis qu’il fignolait un petit rossignol sculpté dans un rebut de bois, Maître Koppel surgit, furieux, avant d’être apaisé par sa fille, émerveillée par la sculpture. Une sculpture dont ils étaient, à cet instant, loin d’imaginer les répercussions sur toute la ville…

Mon avis …

Ce premier tome fut vraiment une excellente surprise, car j’ai à la fois adoré les dessins mais aussi l’histoire dans toute sa poésie. On y rencontre Illian, un jeune garçon qui est clairement exploité par son patron. Il exerce dans un atelier de sculpture de bois en tant qu’apprenti, et ne rêve que d’une chose : posséder un oiseau comme tous les habitants de la ville. Seulement, il n’a pas les moyens de s’en offrir, alors il rêve dans son atelier, en imaginant des sculptures en bois toutes plus belles les unes que les autres. Sa douceur, son grand talent et sa créativité en font un personnage incroyable que j’ai adoré suivre.

Son amour pour les oiseaux va tellement l’inspirer qu’il va initier de nouvelles créations qui vont dépasser son seul objectif de départ. Car s’il est seulement animé par la beauté et la nature, il est entouré de personnes avides de richesse qui l’utilisent comme ils le souhaitent. Ce n’est qu’un premier tome et je crois qu’il y a encore beaucoup à exploiter autour de cet univers et des personnages qui y gravitent, ce qui en fait une série pleine de promesses

Racontée comme un conte, cette BD est envoutante et provoque aussi de nombreuses réflexions sur la liberté animale et la soif d’argent. Je conseille cette série à pour les ados / adultes à partir de 12 ans, et j’ai hâte que la suite soit annoncée !

Pour résumer …

La beauté, la poésie et les messages transmis par cette BD m’ont absolument charmée. Telle un conte, elle nous emporte dans une histoire où l’amour des oiseaux et de l’art transcende les pages.

Ma note : ★★★★
(16/20)

2 réflexions sur “Le Boiseleur, tome 1 : Les mains d’Illian • Hubert et Gaëlle Hersent

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