Un couple presque parfait • Marian Keyes

J’ai déjà lu Marian Keyes en 2014 avec « Réponds, si tu m’entends » qui avait été une jolie surprise. J’avais très envie de la relire et j’ai donc choisi d’ouvrir ce roman présent dans ma PAL depuis 2019.

Résumé …

Si seulement. Le mari d’Amy, Hugh, dit qu’il n’a pas l’intention de la quitter. Il l’aime toujours, il a juste besoin de mettre sur pause… leur mariage, leurs enfants et par-dessus tout, leur vie commune. Six mois pour se perdre en Asie du Sud-Est et Amy ne peut rien dire ou faire pour l’en empêcher. Voilà qui suffit pour pousser Amy et les nombreux membres dérangés de sa famille recomposée au bord du précipice. Car beaucoup de choses peuvent arriver en six mois. Quand Hugh reviendra, s’il revient, sera-t-il toujours l’homme qu’elle a épousé ? Et Amy sera-t-elle toujours la même ? Parce que si Hugh fait un break… ça veut dire qu’Amy aussi, non ?

Mon avis …

Je ne m’y attendais pas, mais cette lecture a réellement été difficile. Surement parce qu’elle était très, très longue avec pas loin de 700 pages, et que j’ai rapidement compris que l’autrice m’emmenait à beaucoup d’endroits différents, quitte à me perdre un peu. Le sujet de départ est celui d’une séparation dans laquelle l’un des deux prend seul la décision. C’est ce que choisit de faire Hugh quand il déclare à sa femme qu’il part faire un break de plusieurs mois à l’étranger. Elle n’a pas son mot à dire, elle n’aura plus de contact avec lui, et il ne sait pas s’il reviendra. Amy se retrouve donc seule, après des années de vie conjugale, en compagnie de ses enfants, et à chercher un sens à sa vie. Car forcément, tout est remis en question, et cette période de célibat imposée va la faire se questionner à bien des égards.

Pendant près de 400 pages, j’ai vraiment peiné à avancer dans l’histoire, souhaitant même abandonner le roman à de multiples reprises. L’autrice s’éloignait à mon sens du sujet d’origine, et développait des aspects qui m’intéressaient beaucoup moins, comme le travail d’Amy par exemple. Ce n’est qu’à partir de 400 pages environ que j’ai enfin réussi à saisir tout l’intérêt de chaque passage, à savoir de nous présenter la reconstruction d’Amy et sa quête d’elle-même.

Marian Keyes est quand même douée pour nous surprendre, ou en tout cas pour insérer dans ses textes des petits éléments pour nous permettre d’accrocher, et je dois dire que j’ai été étonnée, en le refermant, de me dire que j’avais aimé ma lecture, presque jusqu’à en oublier toutes les difficultés que j’avais rencontrées pendant plus de la moitié. Je suis donc contente malgré tout d’avoir persisté, même si avec le recul, beaucoup de choses m’ont quand même globalement gênée.

Pour résumer …

Après avoir bien souvent voulu abandonner ce roman, j’ai fini quand même par l’apprécier, même si ma lecture a été compliquée et laborieuse pendant près de 400 pages. Cela reste une lecture divertissante et intéressante sur la vie de couple sur le long terme.

Ma note : ★★★★☆☆
(13/20)

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