Quel bonheur, quand j’ai adoré un livre, de le voir sortir en poche ! Cela signifie qu’il débute une nouvelle vie et c’est aussi, pour moi, l’occasion de vous en reparler. Voici les sorties poche de ce début d’année 2021 que je vous recommande les yeux fermés.
07 janvier 2021 : La fabrique de poupées, de Elizabeth MacNeal (Pocket)
Ma chronique (17/20)
La liberté est une chose précieuse… Londres, 1850. L’Exposition universelle va bientôt ouvrir ses portes dans le tout nouveau Crystal Palace, et les badauds se pressent déjà dans Hyde Park pour venir admirer cette merveille. Parmi eux, Iris, une modeste employée dans un magasin de poupées, à la beauté mâtinée de difformité, qui rêve de devenir artiste peintre. Et puis il y a Silas, un taxidermiste amateur de macabre et de curiosités, qui voudrait exposer ses œuvres dans ce gigantesque musée. Ces deux-là se croisent, et leurs destins en seront à jamais bouleversés. Iris accepte en effet bientôt de poser pour Louis Frost, un jeune peintre de l’école préraphaélite, exigeant en retour qu’il lui enseigne sa technique. Peu à peu, le champ des possibles s’élargit pour le modèle avide de liberté, qui découvre l’art et l’amour. Mais c’est compter sans Silas, qui rôde non loin de là, tapi dans l’ombre, et n’aura de cesse qu’il n’ait fait sienne celle qui occupe désormais ses pensées, jusqu’à l’obsession…
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14 janvier 2021 : Le silence d’Isra, de Etaf Rum (Pocket)
Ma chronique (20/20)
Palestine, 1990. Isra, 17 ans, préfère lire en cachette et s’évader dans les méandres de son imagination plutôt que de s’essayer à séduire les prétendants que son père a choisis pour elle. Mais ses rêves de liberté tournent court : avant même son dix-huitième anniversaire, la jeune fille est mariée et forcée de s’installer à Brooklyn, où vit son époux et sa nouvelle famille. La tête encore pleine de chimères adolescentes, Isra espère trouver aux États-Unis une vie meilleure mais déchante vite : les femmes sont cloitrées à la maison, avec les enfants ; les maris, peu loquaces, travaillent jour et nuit. Invisible aux yeux du monde, la jeune fille autrefois rêveuse disparaît peu à peu face à la tyrannie de sa belle-mère et la pression étouffante de devoir donner naissance à un fils. Mais comble du déshonneur, Isra ne met au monde que des filles, dont la fougueuse Deya… Brooklyn, 2008. Deya, 18 ans, est en âge d’être mariée. Elle vit avec ses sœurs et ses grands-parents, qui lui cherchent déjà un fiancé. Mais la révolte gronde en Deya, qui rêve d’aller à l’université et se souvient combien sa mère était malheureuse, recluse et seule. Alors qu’est révélé un secret bien gardé, Deya découvre que les femmes de sa famille sont plus rebelles que ce qu’elle croyait et y puise la force de changer enfin le cours de son destin.
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31 mars 2021 : Le bal des folles, de Victoria Mas (Le Livre de Poche)
Ma chronique (19/20)
Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d’une soirée, le Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Réparti sur deux salles, d’un côté les idiotes et les épileptiques ; de l’autre les hystériques, les folles et les maniaques. Ce bal est en réalité l’une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle.
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01 avril 2021 : Les prisonniers de la liberté, de Luca di Fulvio (Pocket)
Ma chronique (20/20)
1913, un paquebot quitte l’Europe. A son bord, trois jeunes en quête d’une seconde chance. Rosetta, jeune femme indépendante et rebelle, fuit son village italien. A la mort de ses parents, harcelée et violentée par la pègre, ayant perdu son honneur, elle n’a eu d’autre choix que d’abandonner la ferme familiale. Rocco, fier et fougueux jeune homme, laisse derrière lui sa Sicile natale. Il cherche à échapper à la Mafia locale, à laquelle il a refusé de se soumettre. Raquel, petite juive russe, a vu toute sa famille décimée dans un pogrom. Elle n’emporte avec elle que le souvenir de l’amour que lui portaient ses parents. Le nouveau monde les réunira. Après New York, Luca Di Fulvio nous emmène à Buenos Aires. Un parcours semé d’embuches, où amitié, amour et trahisons s’entremêlent…
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Certains de ces livres vous tentent-ils ?
Je suis ravie de voir que Le bal des folles a enfin sa version poche, ce roman méritant d’être accessible au plus grand nombre.
J’ai déjà craqué pour Le silence d’Isra acheté la semaine dernière, j’ai hâte de le lire 😊
Ils me tentent tous !
Luca di Fulvio. Je le lis en VO, j’ai hâte de me replonger dans un de ses romans.
J’attendais avec impatience la sortie poche de La Fabrique des poupées 🙂
J’avais découvert grâce à une de tes chroniques « Le silence d’Isra » que j’avais acheté mais je n’ai pas encore eu le plaisir de lire… Belle journée à toi ☼
J’adore toujours autant ce genre d’article ! Le silence d’isra me tente beaucoup 😉
Tous ces livres me donnent envie ! ça va être dur de choisir…
Bonjour,
C’est la première fois que je viens sur un blog!
J’ai lu les 2 livres de Luca Du Fulvio, je les recommande chaleureusement !
Je vais aller à la librairie, acheter le silence d’Isra, et certainement, le bal des folles, peut être la fabrique de poupées.
Merci pour ces résumés qui donnent envie.
Bonne lecture
Bonjour, merci beaucoup pour votre commentaire !
Je découvre votre blog et j’adore !
Merci pour ces beaux articles.
Oh merci beaucoup !!