Ces derniers mois, les parutions de livres ont été mises en attente. Mais l’heure est venue de vous parler de ces livres que j’ai aimés et qui arrivent en poche très bientôt !
27 mai 2020 : L’île aux enfants, d’Ariane Bois (Charleston)
Ma chronique (17/20)
C’est l’histoire de Pauline et Clémence, deux fillettes inséparables, deux sœurs vivant près des champs de cannes à sucre, qui un jour, en allant chercher de l’eau à la rivière, sont enlevées, jetées dans un avion, séparées, et qui devront affronter bien des épreuves avant de comprendre ce qui leur est arrivé. Il ne s’agit pas d’un conte pour enfants, même cruel, mais de la véritable histoire des exilés de la Creuse, un transfert massif d’enfants venus de l’île de la Réunion pour repeupler des départements isolés de la métropole en 1963, contre leur gré et celui de leurs familles, devenue un scandale d’état. Dans ce roman, c’est la fille de Pauline, Caroline, qui, trente ans plus tard, mène l’enquête sur l’enfance de sa mère, provoquant ainsi des réactions en chaîne et l’émoi de celle qui pour survivre a dû tout oublier… Comment devenir soi quand on vous a menti ? Peut-on se reconstruire un arbre généalogique ? Qu’est-ce qu’était l’adoption dans le secret et les non-dits des années 1970 ? L’histoire d’une résilience, d’une reconstruction et une plongée dans un épisode peu glorieux de l’histoire de France à travers les yeux de deux enfants.
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27 mai 2020 : La vraie vie, d’Adeline Dieudonné (Le Livre de Poche)
Ma chronique (20/20)
C’est un pavillon qui ressemble à tous ceux du lotissement. Ou presque. Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle des parents, et celle des cadavres. Le père est un chasseur de gros gibier. La mère est transparente, amibe craintive, soumise aux humeurs de son mari. Le samedi se passe à jouer dans les carcasses de voitures de la décharge. Jusqu’au jour où un violent accident vient faire bégayer le présent. Dès lors, Gilles ne rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait tout annuler, revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l’autre. La vraie. Alors, en guerrière des temps modernes, elle retrousse ses manches et plonge tête la première dans le cru de l’existence. Elle fait diversion, passe entre les coups et conserve l’espoir fou que tout s’arrange un jour.
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27 mai 2020 : La vie rêvée des chaussettes orphelines, de Marie Vareille (Charleston)
Ma chronique (20/20)
Sur le papier, Alice va très bien : célibataire parfaitement assumée, elle a une carrière en or dans la finance à New-York, un loft avec vue sur Central Park et un secret si profondément enfoui qu’elle peut presque prétendre l’avoir oublié. Certes, elle ne dort plus sans somnifères, elle collectionne les crises d’angoisse, les TOC et les névroses, mais on ne va pas en faire tout un plat. Tout le monde a ses petits secrets, non ? Mais le problème avec les petits secrets, c’est qu’ils peuvent générer de grosses complications… et si Alice est devenue experte à fuir le passé, elle est beaucoup moins douée quand il s’agit d’affronter la réalité.
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27 mai 2020 : Même les méchants rêvent d’amour, d’Anne-Gaëlle Huon (Le Livre de Poche)
Ma chronique (14/20)
Jeannine, 80 ans passés, a la mémoire qui s’effiloche. Les jours sont comptés avant que ses souvenirs plient bagage. Alors Jeannine fait des listes, toutes sortes de listes. Et surtout, elle consigne dans un carnet ce qu’elle n’a jamais osé raconter. L’histoire d’un secret, d’une rencontre, d’un mensonge. Elle se confie à Julia, sa petite-fille. Quand celle-ci la rejoint en Provence, elle découvre une maison de retraite très animée. Tandis que Jeannine semble déjà partie bien loin, le précieux carnet s’offre à Julia comme un cadeau du destin. Entourée d’une bande de joyeux pensionnaires, la jeune femme va tenter de faire la lumière sur les zones d’ombre du récit. Et lever le voile sur l’histoire d’amour bouleversante qui a marqué la vie de sa grand-mère. Et s’il n’était pas trop tard pour réécrire le passé ?
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28 mai 2020 : Ma Chérie, de Laurence Peyrin (Pocket)
Ma chronique (20/20)
Un cocktail à la main, au bord d’une piscine entourée de palmiers, Gloria, 30 ans, écoute discuter ses riches amies de Miami, toutes ces « femmes de » aux bavardages superficiels. Qu’il est loin son village natal, ce Chooga Pines aux maisons de bois gris isolées du monde par la mangrove ! C’est son physique ravissant qui lui a permis de fuir la promesse d’une vie morne, il y a dix ans. Repérée par un photographe, elle est devenue Miss Floride 1952… et la maîtresse de l’agent immobilier des stars, Gerry Grayson, dit GG. Oui, Gloria a fait bien du chemin, de Chooga Pines jusqu’aux stucs des beaux quartiers de Miami. D’ailleurs, depuis bien longtemps elle n’a plus entendu son nom de baptême. Tous, des photographes de plage à GG, de son coiffeur jusqu’à ses nouvelles amies so chic, tous l’appellent « Ma Chérie ». Mais voilà, un matin GG est arrêté. Il a escroqué tout ce que Miami compte de gens importants. Le monde factice de Ma Chérie s’écroule : rien n’est à elle, ni la maison ni les bijoux. Munie d’une valise et de 200 dollars, elle monte dans un car Greyhound pour rentrer chez ses parents qu’elle n’a pas vus depuis dix ans. C’est le week-end de Pâques, le car est plein. Il ne reste qu’une place à côté d’elle, et un homme noir lui demande la permission de s’y asseoir. Un homme noir et une femme blanche assis l’un à côté de l’autre dans un bus, c’est choquant dans la très conservatrice Floride de 1963. Sans le savoir c’est à cet instant, quand Ma Chérie accepte son voisin, qu’elle prend la décision qui donnera un jour un sens à sa toute nouvelle vie.
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28 mai 2020 : Ce qui reste de nous, de Jill Santopolo (Pocket)
Ma chronique (19/20)
Alors que les tours du World Trade Center s’effondrent sous leurs yeux, Gabe et Lucy se rencontrent pour la première fois. Leur attirance est immédiate, comme une force irrésistible. Ce n’est pourtant qu’un an plus tard qu’ils se revoient et plongent cette fois-ci dans un amour qui dépasse tout ce qu’ils ont connu. Ils vivent, respirent, pensent à deux. Mais l’intensité de leur relation les amène aussi à s’interroger sur d’autres désirs profonds : tous deux veulent que leur vie ait un sens, une résonance, une valeur à la hauteur de leurs sentiments. Face à cette exigence, Lucy et Gabe vont devoir faire des choix, prendre des risques, avec l’espoir d’accorder leurs rêves à la réalité. Alors qu’ils assouvissent chacun leurs ambitions, leurs vies se croisent puis se perdent pendant près de treize années, jusqu’à ce qu’un nouvel événement les confronte à cette question : quelle place souhaitent-ils véritablement accorder à leur amour ?
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28 mai 2020 : Une évidence, d’Agnès Martin-Lugand (Pocket)
Ma chronique (17/20)
Reine mène une vie heureuse qu’elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant. Une vie parfaite si elle n’était construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats… Faut-il se délivrer du passé pour écrire l’avenir ?
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Certains de ces livres vous tentent-ils ?
La vraie vie, une claque ce roman
Très envie de découvrir » ce qui reste de nous », je le glisse dans ma wishlist.
Bonne journée.
Je n’en ai lu aucun 😥 Mais je vais craquer pour la Vie rêvée des chaussettes orphelines ^^
Énorme coup de cœur pour Une évidence.
Je suis étonnée de voir que L’île aux enfants d’Ariane Bois passe de chez Belfond en grand format à Charleston en poche !
En tout cas j’espère que ça lui permettra d’être découvert par un autre public !
Charleston avait déjà publié des titres d’Ariane Bois en poche, c’est peut-être pour ça ? 🙂
Je ne savais pas !
« La vie rêvée des chaussettes orphelines » et « Ma chérie » rejoignent tout de suite ma liste !
Je suis bien tentée par « ce qui reste de nous » et « la vraie vie » !
Coucou
La vraie vie me tente depuis des mois. J’ai hâte de le découvrir.