Voilà longtemps que je ne vous avais pas proposé d’article répertoriant les titres que j’ai aimés et qui sortent en poche. Je sais que vous les apprécier, alors voici un petit récapitulatif des sorties de la fin 2019 et du début 2020.
03 octobre 2019 : Valentine, de Anne-Laure Bondoux (Pocket)
Ma chronique (17/20)
À 48 ans et demi, divorcée et sans autre travail que l’écriture d’un manuel sur la sexualité des ados, Valentine décide de s’offrir une parenthèse loin de Paris, dans la vieille demeure familiale. Là-bas, entourée de sa mère Monette et du chat Léon, elle espère faire le point sur sa vie. Mais à la faveur d’un grand ménage, elle découvre une série de photos de classe barbouillées à coups de marqueur noir. Ce mystère la fait vaciller, et quand son frère Fred débarque, avec son vélo et ses états d’âme, Valentine ne sait vraiment plus où elle en est. Une seule chose lui semble évidente : elle est arrivée au terme de la première moitié de sa vie. Il ne lui reste plus qu’à inventer – autrement et joyeusement – la seconde.
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08 octobre 2019 : La vie est belle et drôle à la fois, de Clarisse Sabard (Charleston)
Ma chronique (15/20)
Léna n’en revient pas. Comment sa mère, qui l’a convoquée pour passer Noël dans la maison de son enfance, a-t-elle pu disparaître en ne lui laissant que ce message sibyllin ? La voilà donc coincée dans le petit village de Vallenot au cœur des Alpes de Haute-Provence et condamnée à passer la fête qu’elle hait plus que tout, entourée de sa famille pour le moins… haute en couleur ! Mais les fêtes de famille ont le don de faire rejaillir les secrets enfouis. Les douloureux, ceux qu’on voudrait oublier, mais aussi ceux qui permettent d’avancer…
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13 novembre 2019 : L’année où je t’ai rencontré, de Cecelia Ahern (Milady)
Ma chronique (14/20)
Jasmine a deux passions : sa soeur, Heather, et son travail. Lorsqu’elle est licenciée, elle est désorientée et s’aperçoit qu’elle ne sait pas qui elle est réellement. Matt a deux passions : sa famille et l’alcool. Sans eux, il sombre. Jasmine et Matt se rencontrent le soir du réveillon du nouvel an. Tous deux au chômage, avec du temps à ne savoir qu’en faire, ils se trouvent à la croisée des chemins et vont devoir faire des choix. A l’instar du jardin dont s’occupe Jasmine, leur amitié, aussi surprenante qu’inattendue, éclot au rythme des saisons et des fleurs.
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02 janvier 2020 : Les fureurs invisibles du coeur, de John Boyne (Le Livre de Poche)
Ma chronique (20/20)
Cyril n’est pas « un vrai Avery » et il ne le sera jamais – du moins, c’est ce que lui répètent ses parents, Maude et Charles. Mais s’il n’est pas un vrai Avery, qui est-il ? Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif des Avery, un couple dublinois aisé et excentrique, Cyril se forge une identité au gré d’improbables rencontres et apprend à lutter contre les préjugés d’une société irlandaise où la différence et la liberté de choix sont loin d’être acquises.
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16 janvier 2020 : Trois filles en colère, de Isabelle Pandazopoulos (Gallimard Jeunesse)
Ma chronique (19/20)
1966, un vent de révolte commence à souffler sur le monde. À Paris, Suzanne l’insoumise étouffe dans une famille bourgeoise qui n’attend que de la voir bien mariée. À Berlin-Ouest, la timide Magda espère éperdument retrouver sa famille qui vit de l’autre côté du mur, à l’Est. Au même moment, dans une Grèce écrasée par la dictature, la farouche Cléomèna tente de gagner sa vie en faisant la servante alors qu’elle rêve d’université et de lecture sans fin. Dans cette Europe meurtrie, elles ont un rêve commun : tracer leur chemin, découvrir l’amour et devenir des femmes libres.
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29 janvier 2020 : Devenir, de Michelle Obama (Le Livre de Poche)
Ma chronique (18/20)
Dans ses mémoires très attendus, Michelle Obama raconte son parcours exceptionnel, depuis son enfance dans le South Side de Chicago en passant par les années au cours desquelles elle a dû concilier sa vie d’avocate et de mère de famille, jusqu’aux huit années passées à la Maison-Blanche, où l’ancienne première dame a su imprimer sa marque tout en soutenant son mari alors qu’il dirigeait l’Amérique pendant des moments difficiles.
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29 janvier 2020 : A la recherche d’Alice Love, de Liane Moriarty (Le Livre de Poche)
Ma chronique (20/20)
Il a suffi d’une chute de quelques secondes pour qu’Alice Love efface dix années de sa vie : lorsqu’elle se relève, avec une grosse bosse sur la tête, elle est convaincue d’avoir vingt-neuf ans, d’être enceinte de son premier enfant, au comble du bonheur avec son mari, Nick, dont elle est follement amoureuse. Or Alice a trente-neuf ans, trois enfants, et s’apprête à divorcer. Que s’est-il passé ? Comment a-t-elle pu devenir cette femme autoritaire et obsédée par le sport (elle qui déteste ça) ? Comment elle et Nick, son amour de toujours, en sont-ils arrivés là ? Pourquoi est-elle en froid avec sa soeur adorée ? En s’efforçant de reconstituer le puzzle de cette décennie oubliée, Alice découvrira si son amnésie est une malédiction ou une bénédiction…
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18 février 2020 : Sur les ailes de la chance, de Georgia Hunter (Charleston)
Ma chronique (20/20)
Si la vie était une question de probabilité, la famille Kurc n’aurait pas dû survivre à la Seconde Guerre mondiale. Seul 1% des juifs de leur ville de Radom, en Pologne, a survécu et 90% des juifs du pays ont été massacrés. Sur les ailes de la chance raconte l’extraordinaire histoire de cette famille. Séparés par six années de guerre et cinq continents, des jazz clubs du Paris des années 30 au Rio de Janeiro de l’après-guerre en passant par le goulag sibérien et le ghetto de Varsovie, les héros de ce roman choral sont poussés par la même rage de survivre et l’espoir, immense, qu’un jour, ils seront à nouveau réunis.
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27 février 2020 : Des hommes couleur de ciel, d’Anaïs Llobet (Folio)
Ma chronique (18/20)
Dans le pays où est né Oumar, il n’existe pas de mot pour dire ce qu’il est, seulement des périphrases : stigal basakh vol stag, un « homme couleur de ciel ». Réfugié à La Haye, le jeune Tchétchène se fait appeler Adam, passe son baccalauréat, boit des vodka-orange et ose embrasser des garçons dans l’obscurité des clubs. Mais il ne vit sa liberté que prudemment et dissimule sa nouvelle vie à son jeune frère Kirem, à la colère muette. Par une journée de juin, Oumar est soudain mêlé à l’impensable, au pire, qui advient dans son ancien lycée. La police est formelle : le terrible attentat a été commis par un lycéen tchétchène. Des hommes couleur de ciel est l’histoire de deux frères en exil qui ont voulu reconstruire leur vie en Europe. C’est l’histoire de leurs failles et de leurs cicatrices. Une histoire d’intégration et de désintégration.
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Certaines de ces sorties poches vous tentent-elles ?
Un grand merci ! J’adore Anne-Laure Bondoux, je vais acheter « Valentine »
J’ai vraiment adoré A la recherche d’Alice Love ! Sinon La vie est belle et drôle à la fois et L’année où je t’ai rencontré sont des livres qui me tentent depuis un moment 🙂
Je suis bien tentée par « Les fureurs invisibles du coeur » et « Sur les ailes de la chance » !