Le printemps est arrivé, et je reviens donc comme pour chaque saison avec une nouvelle sélection de mon club de lecture. A vous de voter pour la lecture que nous lirons ce printemps. N’hésitez pas à rejoindre le groupe Facebook pour échanger au sujet de nos lectures.
Our PrettyBooks’ Club : Comment ça marche ?
Voilà plusieurs années maintenant que j’ai lancé ce club de lecture, avec dans l’idée de partager des lectures avec vous. Je vous propose donc des livres de ma bibliothèque disponibles au format poche et vous votez ensuite pour celui que vous souhaiteriez lire ! Le livre qui obtient le plus de votes sera choisi comme lecture commune de la saison.
L’objectif est ensuite de le lire et d’en parler tous ensemble sur le groupe Facebook (n’hésitez pas à le rejoindre !) en donnant une note au livre et en échangeant nos avis à son sujet. Vous pouvez également parler de votre lecture sur les réseaux sociaux avec le #ourprettybooksclub.
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Voici les livres qui vous sont proposés pour ce printemps !
Tous les titres sont disponibles en poche.
1 • La meilleure d’entre nous, de Sarah Vaughan
« Il existe de nombreuses raisons de cuisiner : pour nourrir, pour inventer, pour impressionner, pour atteindre une forme de perfection… Mais aussi pour répondre à une simple faim : celle d’aimer et d’être aimé ». Kathleen Eaden, L’Art de la cuisine, 1966.
Angleterre, de nos jours. Le concours pour élire la nouvelle Kathleen Eaden a commencé ! Elles sont quatre candidates en lice : d’abord Jenny, dont les enfants ont quitté le nid, puis Claire, qui a sacrifié ses rêves pour ceux de sa fille, Vicky aussi, qui lutte avec ses devoirs de mère, et enfin Karen, la parfaite Karen, bien déterminée à rester … parfaite !
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2 • Une longue impatience, de Gaëlle Josse
Ce soir-là, Louis, seize ans, n’est pas rentré à la maison. Anne, sa mère, dans ce village de Bretagne, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, voit sa vie dévorée par l’attente, par l’absence qui questionne la vie du couple et redessine celle de toute la famille. Chaque jour, aux bords de la folie, aux limites de la douleur, Anne attend le bateau qui lui ramènera son fils. Pour survivre, elle lui écrit la fête insensée qu’elle offrira pour son retour. Telle une tragédie implacable, l’histoire se resserre sur un amour maternel infini.
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3 • Les enfants de Willesden Lane, de Mona Golabek et Lee Cohen
1938. Vienne. Lisa Jura est juive. Lisa est aussi un prodige de la musique, une pianiste de génie âgée tout juste de quatorze ans. Et Vienne, capitale de la musique qui a vu se succéder Mozart, Beethoven, Schubert et Liszt, est devenue depuis peu une patrie hostile, voire dangereuse pour elle, rongée de l’intérieur par la barbarie nazie. Lorsqu’on offre à ses parents l’opportunité de sauver l’un de leurs enfants en l’envoyant loin, à l’abri, en Angleterre, le choix est difficile : c’est Lisa qui partira. Quand elle monte à bord du train qui doit l’emmener à Londres, Lisa est consciente qu’un grand avenir s’offre à elle, et qu’elle doit vivre pour sa famille qui se sacrifie pour elle. Sauf que rien ne se passe comme prévu. Lisa échoue au 243 Willesden Lane, un foyer pour enfants dans une ville ravagée de la Seconde Guerre mondiale.
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4 • Les passants de Lisbonne, de Philippe Besson
« On ne renonce jamais vraiment, on a besoin de croire que tout n’est pas perdu, on se rattache à un fil, même le plus ténu, même le plus fragile. On se répète que l’autre va finir par revenir. On l’attend. On se déteste d’attendre mais c’est moins pénible que l’abandon, que la résignation totale. Voilà : on attend quelqu’un qui ne reviendra probablement pas. » Hélène a vu en direct à la télévision les images d’un tremblement de terre dévastateur dans une ville lointaine ; son mari séjournait là-bas, à ce moment précis. Mathieu, quant à lui, a trouvé un jour dans un appartement vide une lettre de rupture. Ces deux-là, qui ne se connaissent pas, vont se rencontrer par hasard à Lisbonne. Et se parler. Une seule question les taraude : comment affronter la disparition de l’être aimé ? Et le manque ? Au fil de leurs déambulations dans cette ville mélancolique, dont la fameuse saudade imprègne chacune des ruelles tortueuses, ne cherchent-ils pas à panser leurs blessures et à s’intéresser, de nouveau, aux vivants ?
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5 • La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose, de Diane Ducret
La loi de Murphy n’est rien comparée à la loi d’Enaid : tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera plus mal encore qu’on aurait humainement pu le prévoir. Après avoir été quittée à Gdansk par téléphone, Enaid se rend à l’évidence : les fées qui se sont penchées sur son berceau ont dû s’emmêler les pinceaux. Comment expliquer, sinon, la sensation qu’elle a depuis l’enfance qu’il lui a toujours manqué quelqu’un ? Il y a de quoi se poser des questions quand les parents adoptifs sont en fait les grands-parents, que la mère est danseuse de nuit, que le père change de religion comme de famille, que les bunkers de l’ETA servent d’école buissonnière. Et que l’accident d’un instant devient la fracture de toute une vie… On peut se laisser choir ou faire le saut de l’ange. Être boiteux ou devenir un flamant rose. Sur ses jambes fragiles, tenir en équilibre avec grâce par le pouvoir de l’esprit, un humour décapant et le courage de rester soi.
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Suite à vos votes, voici le livre gagnant qui sera donc notre lecture du printemps :
La meilleure façon de marcher est celle du flamand rose, de Diane Ducret
Ce livre est disponible en poche *
N’oubliez pas de rejoindre le groupe Facebook pour donner vos impressions de lecture ! Vous pouvez également donner votre avis sur les réseaux sociaux avec le #ourprettybooksclub !
Bonne lecture !
* Lien affilié. Merci de votre soutien.
J’ai noté ‘Les enfants de Willesden Lane’. Je crois que ce titre me plairait beaucoup! 🙂