J’ai découvert Aurélie Valognes il y a tout juste quelques semaines avec son dernier roman Minute, Papillon ! et ce fut une très jolie découverte. J’avais donc très envie de lire ses précédents livres, certaine qu’ils me permettraient de passer un très beau moment. J’ai emporté ce roman, le tout premier de l’auteur, lors de mes vacances à Naples.
Résumé …
Ferdinand Brun est atypique. Le genre de vieux monsieur qui boude la vie et s’ennuie à (ne pas) mourir. Tel un parasite, il occupe ses journées en planifiant les pires coups possibles qui pourraient nuire et agacer son voisinage. Il suffit d’un nœud qui se relâche et laisse partir son seul compagnon de vie, Daisy sa chienne, pour que tout s’écroule. Quand Juliette, une fillette de dix ans, et Béatrice, la plus geek des grands-mères, forcent littéralement sa porte pour entrer dans sa vie, Ferdinand va être contraint de se métamorphoser et de sortir de sa chrysalide, découvrant qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre…
Mon avis …
Comme prévu, ce fut un grand plaisir de retrouver Aurélie Valognes et son premier roman fonctionne pour moi tout aussi bien que son dernier. Je me suis tout autant régalée en le lisant. Ce fut une lecture feel-good comme j’en avais besoin et c’est exactement ce que j’attendais de ma lecture. Aucune déception, donc, mais au contraire une confirmation qu’Aurélie Valognes est une auteur que j’apprécie beaucoup.
Ferdinand est un vieux monsieur un peu bougon, grincheux, complètement isolé depuis que sa femme l’a quitté, que sa chienne est décédée, que sa fille est partie vivre avec son petit-fils à l’autre bout du monde, et que tout son voisinage le déteste. Il faut dire qu’il ne fait pas grand chose pour être apprécié, bien au contraire. Il fait absolument tout pour rester seul, et pouvoir continuer son quotidien comme il l’entend, sans être dérangé. Ses préoccupations sont simples : rester seul. Pour cela, il se cache dès qu’un voisin ose sonner chez lui.
Il a son petit caractère et il est vrai que je l’ai malgré tout trouvé attachant. Certaines de ses répliques m’ont fait mourir de rire et je visualisais sans problème certains vieux monsieurs que je peux convoyer. Il a une personnalité atypique qu’il faut apprendre à aimer et qu’il faut presque apprivoiser. L’auteur m’a confiée que son propre grand-père lui avait d’ailleurs inspiré ce personnage, ce que j’ai trouvé touchant. Je pense que chacun pourra y retrouver un grand-père ou une personne âgée de son entourage.
Sa rencontre avec une petite voisine tout récemment emménagée dans l’immeuble est touchante car alors même qu’elle est très jeune, elle va forcer Ferdinand à réfléchir à sa vie et à ses erreurs passées. L’auteur est selon moi allée un peu loin dans l’intrigue contenant des péripéties policières mais cela n’est pas réellement gênant. On s’attache aux personnages de ce roman et de nombreux passages m’ont fait extrêmement rire. J’ai quand même trouvé les changements de comportements de Ferdinand parfois un peu soudains, notamment avec l’une de ses voisines.. Je n’y ai pas vraiment cru, au regard de son caractère.
Pour résumer …
Le premier roman d’Aurélie Valognes a été une réussite à mes yeux. C’est typiquement le genre de livre à lire quand le moral n’est pas forcément au rendez-vous afin de retrouver le sourire pendant 250 pages. Ce fut un vrai plaisir de lecture qui m’a accompagnée pendant mes vacances !
Ma note : ★★★★★☆
(16/20)
Cela fait un moment que je ne suis pas venue par ici et je vois qu’il y a du changement ! 🙂 Ce roman feel-good est sûrement ce qu’il me faudra sous peu pour me redonner de l’énergie et du réconfort. Je te fais totalement confiance, et foncerais sur ce titre à l’occasion ! 🙂 A bientôt !
J’avais également beaucoup aimé ce petit roman. L’auteure est, de plus, adorable!
Bonne journée,
Laeti
Idem pour moi, lu pendant les vacances
Cool ! J’ai bien fait de l’acheter ! Hâte de le lire ! Biz et bonnes prochaines lectures !
J’ai eu du mal moi avec ce roman. Il est sympathique, doux et feel-good, sans aucun doute, mais je ne sais, je l’ai trouvé un peu trop dans le cliché. De plus la petite fille était bien trop mature… j’ai bien compris que c’est le personnage qui voulait cela mais pour moi c’était quand même trop 🙂
Toutefois, on passe un bon moment avec le livre. Ma mère a plus apprécié que moi et s’est offert depuis En voiture Simone ^^
Un roman qui fait du bien, j’ai longtemps hésité à l’ajouter à ma PAL mais je suis décidée à l’acheter en lisant ta chronique. Merci à toi.
En voiture Simone est mon préféré de l’auteure alors que Mémé dans les orties est celui que j’ai le moins retenu. Mais cela reste Aurélie Valognes, une auteure qui manie le feel-good à la perfection 🙂