Parutions littéraires – Mars 2017

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Je vous propose dans ce nouvel article un condensé de toutes les parutions littéraires en grand format qui sont prévues pour le mois de mars et que j’ai repérées. Préparez-vous, elles sont très nombreuses !

1er mars : Celui qui va vers elle ne revient pas, de Shulem Deen (Globe)

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Shulem Deen a été élevé dans l’idée qu’il est dangereux de poser des questions. Membre des skver, l’une des communautés hassidiques les plus extrêmes et les plus isolées des États-Unis, il ne connaissait rien du monde extérieur. Si ce n’est qu’il fallait à tout prix l’éviter. Marié à l’âge de dix-huit ans, père de cinq enfants, Shulem Deen alluma un jour un poste de radio – une première transgression minime. Mais sa curiosité fut piquée et le mena dans une bibliothèque, puis sur Internet, et ébranla les fondements de son système de croyances. Craignant d’être découvert, il sera finalement exclu pour hérésie par sa communauté et acculé à quitter sa propre famille. Dans ce récit passionnant, il raconte ce long et douloureux processus d’émancipation et nous dévoile un monde clos et mystérieux. Une expérience qui a propulsé l’auteur dans une remarquable carrière littéraire.

1er mars : La solitude des femmes qui courent, de Julie Printzac (JC Lattès)

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Tous les week-ends, à Nanteuil, Justine Trévise tente d’oublier sa vie de mère divorcée parisienne en retrouvant ses amies d’enfance et en passant du temps avec sa fille. La découverte d’une rose fraîche sur la tombe de son père la pousse à s’interroger sur son histoire familiale.

1er mars : De tes nouvelles, d’Agnès Ledig (Albin Michel)

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Valentine, institutrice dans un village vosgien, avait vu entrer dans sa vie Eric, meurtri par la mort de sa femme, et sa fille Anna Nina. Devenus amants, Eric et elle se sont séparés, incertains de leurs sentiments. Le veuf inconsolable est cependant revenu avec sa fille et la fondation d’une nouvelle famille semble être une évidence. Mais une présence masculine inattendue vient semer le trouble.

1er mars : Coeur-naufrage, de Delphine Bertholon (JC Lattès)

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Lyla, traductrice d’une trentaine d’années, est bouleversée par un message qui lui rappelle son passé d’adolescente : à 16 ans, elle a eu un enfant d’un amour de vacances, Joris, et elle a accouché sous X. Elle se souvient de ses relations difficiles avec sa mère, et prend la mesure de la place de cet événement dans sa vie d’adulte.

1er mars : Car si l’on nous sépare, de Lisa Stromme (HarperCollins)

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Norvège, 1893. Le petit village de pêcheurs d’Åsgardstrånd se prépare à l’arrivée de la noblesse mais aussi à celle d’un cercle d’artistes très controversés, la Bohême de Kristiania. Tous viennent profiter du fjord, dont la lumière estivale décuple la beauté. Johanne Lien, la fille d’un modeste fabricant de voiles, devient le temps d’une saison la servante de l’impétueuse Tullik Ihlen. La jeune femme l’entraîne dans sa passion pour Edvard Munch, dont les toiles scandalisent les estivants. Johanne est captivée par l’émotion brute qui se dégage de l’œuvre du peintre et accaparée par la liaison secrète qu’il entretient avec Tullik. Mais très vite, elle comprend qu’elle devra dissimuler bien plus que des rendez-vous amoureux…

2 mars : Si proche si loin, de Nina George (Slatkine)

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Ils sont trois. Sam, l’enfant précoce doué de synesthésie, son père, Henri, qu’il n’a jamais vu, et Edwinna, le grand amour perdu d’Henri. Un accident les fait se retrouver à l’unité de réanimation d’un grand hôpital londonien. Chacun raconte cette rencontre impossible, aux confins de l’inconscient.

2 mars : Jimfish, de Christopher Hope (Piranha)

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Lorsque Jimfish fait son apparition dans un petit port d’Afrique du Sud, les autorités ont bien du mal à lui assigner une place dans la société en fonction de sa couleur, comme c’est encore la règle en 1984. Pour les uns, il est aussi blanc qu’une toile vierge, pour les autres, sa peau est rose clair ou couleur miel, voire bleue. Ce qui est sûr c’est qu’il n’est pas du « bon » blanc aux yeux du chef de la police qui en profite pour le traiter comme son esclave. Contraint à l’exil après avoir fauté avec la fille de ce dernier, Jimfish est entraîné dans un très long voyage à travers le monde.

2 mars : Sous la même étoile, de Dorit Rabinyan (Les Escales)

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Tout commence par le froid glacial d’un hiver à New York et tout se termine sur le sable brûlant des plages de Jaffa. Le hasard a fait se rencontrer et s’aimer une femme et un homme qui ne se seraient jamais adressé la parole dans d’autres circonstances. La femme, c’est Liat, une Israélienne dévorée par une nostalgie profonde de Tel Aviv. L’homme, c’est ‘Hilmi, un peintre palestinien originaire de Ramallah. À New York, espace neutre hors du temps et de la politique, Liat et ‘Hilmi décident de s’immerger, le temps d’un hiver, dans un amour impossible. Commence alors une vie commune dont la date d’expiration se rapproche chaque jour un peu plus. Dans cet univers clos qu’ils se sont créé, Liat et ‘Hilmi ont décidé d’ignorer les à-côtés, les différences et les fissures. Mais la réalité finit toujours par s’imposer…

2 mars : Les vieilles filles, de Pagan Kennedy (Denoël)

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Dans l’Amérique des sixties, deux sœurs d’une trentaine d’années vivent coupées du monde, seules avec leur père malade. Quand il décède, c’est la libération! Chouette, se dit Frannie, je vais pouvoir passer le reste de mes jours avec ma sœur, une vraie vie de vieilles filles, le rêve! Extra, je vais enfin m’amuser, rire, découvrir le monde… et les hommes, pense Doris. Les deux sœurs décident de se lancer dans un road-trip décoiffant à bord de leur Plymouth bien-aimée.

7 mars : Constance, de Rosie Thomas (Charleston)

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Très loin de chez elle (en Angleterre) – et d’un chagrin d’amour auquel elle ne pourra jamais vraiment échapper – Connie (Constance) s’est créé une nouvelle vie à Bali, un endroit idyllique à la végétation luxuriante. Mais lorsqu’elle reçoit un appel de sa sœur Jeanette, mourante, la dernière chose qu’elle souhaite est de retourner à Londres. Enfant, elle était très sensible aux différences entre Jeanette et elle. L’une était ténébreuse, la seconde un véritable soleil. Jusqu’à ce qu’elles tombent amoureuses du même homme. Mais avec l’amertume de la trahison entre elles, les deux sœurs doivent apprendre à se pardonner. Pourront-elles retrouver les liens partagés lors de leur enfance et dépasser les mensonges ? Et, entourée de sa famille, Connie acceptera-t-elle de faire la paix avec elle-même, et avec celui qu’elle aime ?

9 mars : Les filles au lion, de Jessie Burton (Gallimard)

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En 1967, cela fait déjà quelques années qu’Odelle, originaire des Caraïbes, vit à Londres. Elle travaille dans un magasin de chaussures mais elle s’y ennuie, et rêve de devenir écrivain. Et voilà que sa candidature à un poste de dactylo dans une galerie d’art est acceptée ; un emploi qui pourrait bien changer sa vie. Dès lors, elle se met au service de Marjorie Quick, un personnage haut en couleur qui la pousse à écrire. Elle rencontre aussi Lawrie Scott, un jeune homme charmant qui possède un magnifique tableau représentant deux jeunes femmes et un lion. De ce tableau il ne sait rien, si ce n’est qu’il appartenait à sa mère. Marjorie Quick, à qui il soumet la mystérieuse toile, a l’air d’en savoir plus qu’elle ne veut bien le dire, ce qui pique la curiosité d’Odelle. La jeune femme décide de déchiffrer l’énigme des Filles au lion. Sa quête va révéler une histoire d’amour et d’ambition enfouie au coeur de l’Andalousie des années trente, alors que la guerre d’Espagne s’apprête à faire rage. Après Miniaturiste, Jessie Burton compose une intrigue subtile entre deux lieux et deux époques que tout sépare en apparence, tout en explorant, avec beaucoup de sensualité, d’émotion et de talent, les contours nébuleux de la puissance créatrice.

15 mars : Où tu iras j’irai, de Marie Vareille (Mazarine)

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Isabelle rêve d’une vie d’actrice mais mène une vie lambda. Un jour, fauchée, elle accepte pour travail de séduire un jeune veuf sur le point de se remarier. Elle doit alors partir en Italie et se faire passer pour la nourrice de la famille riche famille des Kozlowski. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est que les enfants lui en font voir de toutes les couleurs.

16 mars : J’ai toujours cette musique dans la tête, d’Agnès Martin-Lugand (Michel Lafon)

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Yanis et Véra ont la petite quarantaine et tout pour être heureux. Ils s’aiment comme au premier jour et sont les parents de trois magnifiques enfants. Seulement voilà, Yanis, talentueux autodidacte dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse LE chantier que Yanis attendait. Poussé par sa femme et financé par Tristan, un client providentiel qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin. Mais la vie qui semblait devenir un rêve éveillé va soudain prendre une tournure plus sombre. Yanis saura-t-il échapper à une spirale infernale sans emporter Véra ? Son couple résistera-t-il aux ambitions de leur entourage ?

16 mars : Une mère, d’Alejandro Palomas (Cherche-Midi)

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Barcelone, le 31 décembre. Quelques heures avant le réveillon de la Saint-Sylvestre. Amalia et son fils Fernando s’affairent avant l’arrivée des invitésAmalia, 65 ans, divorcée depuis peu, est enfin parvenue à réaliser l’un de ses rêves, réunir sa famille à l’occasion du dernier dîner de l’année. Sur la table, sept couverts : ceux d’Amalia, de son fils Fernando, de ses deux filles Silvia et Emma, d’Olga, l’amie d’Emma, et enfin de l’oncle Eduardo. Le septième couvert est celui de l’Absent.

16 mars : Novembre, de Josephine Johnson (Belfond)

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Une année dans la vie des Haldmarne, famille middle class ruinée à la suite de la Grande Dépression, venue tenter sa chance dans une misérable ferme du Midwest. Une année entre sécheresse, incendies et tempêtes de sable qui verra la famille glisser inexorablement vers la tragédie.

16 mars : Si j’avais su que tu deviendrais si belle, je ne t’aurais jamais laissée partir, de Judy Chicurel (NiL)

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Depuis sa rue de Comanche Street, à Long Island, Katie Hanson fait partie de cette jeunesse qui regarde de loin le rêve américain. Alors qu’en 1972 commence son dix-huitième été, que les soirées rallongent, que les rues et la plage s’animent, elle a le sentiment que sa vie reste en suspens. Ses pensées sont ailleurs, tournées vers sa mère qui l’a abandonnée, et vers Luke qu’elle aime secrètement et qui revient, transformé, de deux ans au Vietnam. Entre les confidences de ses meilleures amies et les soirées au bar de l’hôtel Starlight ou le jukebox entonne les classiques de l’époque, il y a pourtant de quoi la divertir. Mitch, vétéran à la jambe de bois qui noie son traumatisme dans l’alcool, y a élu domicile. Tous deux se lient d’amitié. Sous la chaleur écrasante et moite, le temps semble suspendu et propice à la réflexion sur la route à prendre, sur ceux qui nous entourent et que l’on va quitter.

17 mars : La plage de la mariée, de Clarisse Sabard (Charleston)

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La vie de Zoé, 30 ans, bascule lorsqu’un coup de téléphone lui apprend que ses parents ont eu un grave accident : son père est mort sur le coup et sa mère est trop grièvement blessée pour espérer s’en sortir. Avant de mourir, elle confie cependant à Zoé que l’homme qui l’a élevée n’est pas son véritable père. Pour retrouver ce dernier, elle lui donne un seul indice : la plage de la mariée.

22 mars : L’endroit le plus dangereux du monde, de Lindsey Johnson (JC Lattès)

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Tristan Bloch, 13 ans, s’est jeté du Golden Gate après la divulgation sur Facebook de la lettre d’amour qu’il avait adressée à Cally. Ses camarades, originaires comme lui d’une communauté pour riches de San Francisco, sont troublés et Molly, leur nouvelle professeure d’anglais, découvre peu à peu leurs failles, leurs blessures et leurs inquiétudes.

29 mars : Miss Cyclone, de Laurence Peyrin (Calmann-Lévy)

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A l’ombre du Cyclone, les célèbres montagnes russes de Coney Island, là où New York se jette dans la mer, Angela et June, deux jeunes filles que tout oppose, se construisent ensemble dans une amitié indéfectible.

29 mars : La vie ne danse qu’un instant, de Theresa Révay (Albin Michel)

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Alice Clifford travaille pour « Le New York Herald Tribune» en tant que correspondante dans l’Europe des années 1930, d’abord à Rome où Mussolini triomphe, puis au coeur de la guerre d’Espagne. Elle vit des passions troubles avec des hommes proches du pouvoir fasciste et nazi. Pour ne pas trahir ses idéaux, elle devra sans doute aller loin.

30 mars : Les couleurs de la vie, de Lorraine Fouchet (Héloise d’Ormesson)

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Quand Kim, jeune Groisillonne fraîchement débarquée de sa Bretagne natale à Antibes, est embauchée comme dame de compagnie par Côme, elle est touchée par le dévouement de ce fils pour sa mère Gilonne. D’autant que cette mondaine, ancienne actrice au caractère bien trempé, n’est pas toujours facile à vivre ! Quelle est donc sa surprise quand elle découvre, au hasard d’une conversation téléphonique, que le fils de Gilonne est mort… Ce jeune homme est-il un escroc, ou ses intentions sont-elles sincères ? Et pourquoi Gilonne, qui n’est pourtant pas sénile, le fait-elle passer pour son fils? Guidée par sa curiosité et son attachement pour ces deux être cabossés par la vie, Kim se lance dans une enquête, afin de démêler le vrai du faux, et de faire la lumière sur la personnalité du « vrai » Côme, disparu dans des circonstances mystérieuses.

12 réflexions sur “Parutions littéraires – Mars 2017

  1. Il y a effectivement bien trop de superbes parutions ce mois-ci !
    Pour le dernier Agnès Ledig, ôte-moi juste d’un doute : c’est la suite de son dernier roman ? Je l’aurais bien lu mais sachant que je n’ai rien lu d’elle j’ai peur d’être complètement perdue…

  2. Je veux absolument lire « Celui qui va vers elle ne revient pas »! je note également le Jessie Burton,j’avais trouvé intéressant son premier roman « Miniaturiste »

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