Parutions Littéraires • Mars 2020

En ce début de mois de mars, je vous partage les parutions littéraires qui me font envie. Des auteurs que j’apprécie particulièrement sont de retour, et cela pour mon plus grand plaisir !

04 mars 2020 : Né sous une bonne étoile, d’Aurélie Valognes (Mazarine)

A l’école, il y a les bons élèves … et il y a Gustave. Depuis son radiateur au fond de la salle, cet éternel rêveur scrute les oiseaux dans la cour ou les aiguilles de la pendule qui prennent un malin plaisir à ralentir. Il aimerait rapporter des bonnes notes à sa mère, mais ce sont surtout les convocations du directeur qu’il collectionne. Pourtant, Gustave est travailleur. II passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades, mais contrairement à Joséphine, sa grande-soeur pimbêche et première de classe, cela ne rentre pas. Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe et à le croire fainéant. Parfois, il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule du bon côté… Un roman universel, vibrant d’humour et d’émotion

04 mars 2020 : La Possibilité du jour, d’Emilie Houssa (Editions de l’Observatoire)

NICE – 1947. Aurore Félix, jeune Niçoise, s’apprête à faire ses adieux à sa famille, son pays et au soleil méditerranéen pour rejoindre son beau G. I. Martin en terre promise des Etats-Unis d’Amérique. Elle rêve alors à une nouvelle vie, faite de promesses de liberté et de cet avenir fabuleux que seul le « Nouveau Monde » semble pouvoir offrir. Mais une fois l’Atlantique traversé, Aurore découvre que son fiancé ne l’a pas attendue. Abandonnée, sans repère, elle ne fera pas demi-tour et se retrouve à tenter de vivre sa vie sur ces terres inconnues. La vie d’Aurore s’écrit ainsi dans les plis de l’Histoire, du fin fond du Midwest, jusqu’à New York et Montréal ? ; des combats pour les droits des femmes à la lutte pour l’égalité civique et la liberté de chacun. Dans ce tourbillon constant, la liberté d’Aurore se dessine en creux. Elle deviendra mère, recréera un foyer peu conventionnel et se battra sans relâche pour trouver sa place. Il y a comme ça des vies oubliées qui racontent toute l’histoire d’une société.

04 mars 2020 : Les enfants perdus de St. Margaret, de Emily Gunnis (Préludes)

1956. Ivy Jenkins s’apprête à donner naissance à son premier enfant. Mais la société puritaine britannique des années 50 ne lui permettra pas de profiter de ce bonheur. Abandonnée par son amant, répudiée par sa famille, elle est internée de force à St. Margaret, un couvent pour mères célibataires. Très rapidement, l’institution la sépare de son enfant.

2017. Samantha Harper, une jeune journaliste, tombe sur des lettres déchirantes qui révèlent les terribles conditions de détention d’Ivy Jenkins à St. Margaret. Au fil de ses recherches, elle découvre une série de morts suspectes. Alors que le couvent est sur le point d’être démoli, il ne lui reste plus que quelques heures pour faire émerger la vérité. Avant qu’elle ne soit ensevelie à jamais…

04 mars 2020 : Comme des frères, de Claudine Desmarteau (L’Iconoclaste)

Raphaël, devenu adulte, se souvient. Ils avaient seize ans. Lui, Kevin, Ryan, Idriss et les autres : une bande de garçons soudés comme des frères, qui se connaissaient depuis l’enfance – sauf Quentin, dit « Queue-de-rat », débarqué au collège. Le dernier arrivé devient le bouc émissaire. Parce que, quand on est adolescent il faut parfois quelqu’un à rabaisser pour se sentir supérieur. Les journées sont longues dans cette petite ville. On en a vite fait le tour. Leur vie est rythmée par les longues soirées à fumer des joints dans un jardin ouvrier, les petits vols, la voiture empruntée, les rivalités amoureuses, les défis inspirés de vidéos américaines. Ils zonent, s’ennuient, testent leurs limites… jusqu’au drame.

05 mars 2020 : Le pays des autres, de Leïla Slimani (Gallimard)

En 1944, Mathilde, une jeune Alsacienne, s’éprend d’Amine Belhaj, un Marocain combattant dans l’armée française. Après la Libération, elle quitte son pays pour suivre au Maroc celui qui va devenir son mari. Le couple s’installe à Meknès, ville de garnison et de colons, où le système de ségrégation coloniale s’applique avec rigueur. Amine récupère ses terres, rocailleuses ingrates et commence alors une période très dure pour la famille

05 mars 2020 : L’incroyable voyage de Coyote Sunrise, de Dan Gemeinhart (Pocket Jeunesse)

Coyote, douze ans, vit avec son père Rodéo dans un vieux bus scolaire. Ensemble, ils sillonnent les Etat-Unis au gré e leurs envies, embarquant parfois quelques auto-stoppeurs à l’âme en peine. Quand Coyote apprend que le parc de son enfance va être détruit, elle décide de tenter l’impossible : convaincre son père de traverser le pays en quatre jours pour arriver avant les bulldozers. Un défi de taille, puisque ce dernier a juré de ne plus retourner sur les lieux de la tragédie qui les a précipités sur les routes, cinq ans auparavant.
Mais le voyage est parfois plus important que la destination…

05 mars 2020 : Hôtel Castellana, de Ruta Sepetys (Gallimard Jeunesse)

1957. Daniel Matheson passe l’été à Madrid avec ses parents. Passionné de photographie, il espère découvrir le pays de naissance de sa mère par le viseur de son appareil. Dans l’hôtel Castellana où s’installe la famille Matheson travaille la belle et mystérieuse Ana. Daniel découvre peu à peu son histoire, lourde de secrets, et à travers elle le poids de la dictature espagnole. Mais leur amour est-il possible dans un pays dominé par la peur et le mensonge ?

05 mars 2020 : Mamma Maria, de Serena Giuliano (Cherche-Midi)

« Ciao, Sofia, qu’est-ce que je te sers ? Comme d’habitude ? Et j’ajoute un cornetto, parce qu’il faut manger, ma fille ! – Oui, merci, Maria. » Je m’installe en terrasse, face à la mer, comme chaque matin depuis que je suis de retour en Italie. J’aime bien travailler au son des tasses qui s’entrechoquent. Et, au Mamma Maria, j’ai toujours de la compagnie. Il y a ceux qui viennent tuer le temps. Il y a les enfants qui rêvent devant le comptoir à glaces. Il y a les ados qui sirotent un soda, monsieur le curé, et, surtout, mes partenaires de scopa. Ici, on vient échanger quelques mots, partager un apéro, esquiver la solitude ou écouter Celentano. Moi, je viens pour me persuader que j’ai bien fait de quitter Paris… et l’autre abruti. Il fait quand même meilleur ici. Et puis, on cherche aussi à profiter de la bonne humeur (ou non) de Maria, qui mène, comme une mamma, tout ce petit monde à la baguette. Bref, j’ai enfin retrouvé mon village paisible. Enfin, paisible jusqu’au jour où…

05 mars 2020 : Le jour où tout a basculé, de Julie Buxbaum (Pocket Jeunesse)

Le 11 septembre 2001, au moment où les avions frappaient les Tours Jumelles, Abbi fêtait son premier anniversaire à la crèche du World Trade Center. La photo qui la montre en train d’être secourue fait la une de tous les journaux. Dès lors, elle devient « Baby Hope » : un véritable symbole d’espoir. Noah, lui, a perdu son père le 11 Septembre. Depuis, il cherche désespérément à savoir comment il a vécu ses derniers instants, convaincu que la réponse se trouve sur le célèbre cliché. Quinze ans plus tard, lorsque Noah s’aperçoit que Baby Hope travaille dans le même camp de vacances que lui, il y voit un signe du destin. Saura-t-il la persuader de se lancer à la découverte des secrets de ce jour où tout a basculé ?

05 mars 2020 : L’apiculteur d’Alep, de Christy Lefteri (Seuil)

Nuri est apiculteur, sa femme, Afra, est artiste. Ils vivent tous deux avec leur jeune fils, Sami, dans la magnifique ville d’Alep, en Syrie. La guerre éclate et ravage tout, jusqu’aux précieuses ruches de Nuri. Et l’inimaginable se produit. Afra ne veut plus bouger de sa chambre. Pourtant, ils n’ont pas le choix et Nuri déploie des trésors d’affection pour la convaincre de partir. Fous de douleur, impuissants, ils entament alors un long périple où ils devront apprendre à faire le deuil de tout ce qu’ils ont aimé. Et apprendre à se retrouver, peut-être, à la fin du voyage, dans un Londres où les attendent des êtres proches. Pour reconstruire les ruches et leur vie.

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10 mars 2020 : Le crocus jaune, de Laila Ibrahim (Charleston)

A sa naissance, Lisbeth est enlevée à sa mère pour être confiée à Mattie, une esclave, qui se voit contrainte de se séparer de son propre bébé pour devenir la nourrice de l’enfant. Une relation intense, qui va influencer leurs vies pendant des décennies, se développe entre elles et Lisbeth trouve, auprès de Mattie et des siens, sa famille de coeur. Mais un tel lien entre deux personnes que tout sépare est-il vraiment sans conséquence ?

11 mars 2020 : Toutes les lueurs de Londres, de Julia Kelly (Hauteville)

Salariée chez un antiquaire, Cara Hargraves trouve la photographie d’une femme en uniforme et le journal d’un soldat alors qu’elle inspecte une maison. Elle découvre alors avec émotion leur histoire d’amour. En 1941, Louise Keene s’engage dans la lutte antiaérienne dans l’espoir de retrouver l’homme qu’elle aime, Paul Bolton, un pilote de la RAF en mission.

11 mars 2020 : Stella, de Cyril Bonin (Vents d’Ouest) – Bande Dessinée

La fin d’un roman. Le début d’une histoire… New-York, de nos jours. Taylor Davis est écrivain. S’il a connu le succès par le passé, sa carrière est à présent en berne et ses livres se vendent de moins en moins. Mais ce n’est pas très important à ses yeux car Taylor travaille pour l’amour de l’art. Et justement, le nouveau roman sur lequel il se penche depuis des mois l’enthousiasme tout particulièrement. Il s’agit de l’histoire d’un couple située dans les années 1950 et dont l’héroïne se prénomme Stella. Celle-ci s’interroge sur sa vie et se pose tellement de questions que Taylor s’est mis à lui répondre et a engagé un véritable dialogue avec elle. Est-ce un signe de schizophrénie ? Pour Taylor, en tout cas, Stella est plus qu’un personnage de fiction. Si bien qu’un jour, alors qu’il vient presque malgré lui de taper le mot  » FIN  » sur son clavier d’ordinateur, Stella apparaît devant lui. Comme si ces trois petites lettres, à la manière d’une incantation, lui avaient permis de prendre corps dans la réalité ! Mais comment un personnage de fiction pourrait-il vivre au sein du monde réel, qui plus est dans une époque qui n’est pas la sienne ? Pour Taylor, c’est la fin d’un roman. Mais pour Stella et lui, c’est le début… d’une histoire.

12 mars 2020 : Oh happy day, de Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat (Fleuve Editions

Suite de « Et je danse, aussi«  – Après quatre ans de silence, Pierre-Marie se décide à envoyer un mail à Adeline au sujet d’un carnet noir qu’il aurait oublié et dans lequel il cherche à retrouver une petite phrase de trois lignes qui serait, dit-il, un excellent début de roman. Prétexte évidemment pour reprendre contact après une longue période passée prostré après son « grand malheur » comme il l’appelle. Mais Adeline a bien d’autres projets que de chercher ce carnet. Sa vie est à un tournant puisqu’elle est à quelques semaines de déménager à Toronto avec le nouvel homme qui partage sa vie. Pourtant la correspondance finit par prendre de l’ampleur, entraînant les deux personnages dans un tourbillon inattendu.

12 mars 2020 : Je suis une Viking, de Andrew MacDonald (NiL)

Zelda, 21 ans, n’est pas tout à fait comme les jeunes femmes de son âge, parce que sa mère buvait trop quand elle était enceinte. Qu’à cela ne tienne, elle mènera sa vie comme elle l’entend ! Zelda aime son grand frère Gert, son amoureux Marxy, son nouveau travail à la bibliothèque, faire des listes et, surtout, elle voue un culte immodéré aux Vikings. Mais, alors qu’elle rêve de combats à l’épée et de Valkyries, elle découvre que Gert s’est lié à de dangereux dealers pour payer les factures. Le moment est venu pour Zelda de montrer sa bravoure et de se lancer à sa rescousse !

12 mars 2020 : Eleonor & Grey, de Brittainy C. Cherry (Hugo New Romance)

Eleanor et Greyson sauront – ils saisir leur seconde chance, et retrouver la force de s’aimer à nouveau ? Eleonor et Greyson, opposés en tous points, se rencontrent au lycée, tombent amoureux, et deviennent uniques l’un pour l’autre, jusqu’à ce que la vie et son lot de malheurs les sépare alors qu’ils ont 17 et 18 ans. Lorsque 10 ans plus tard, Eleonor accepte ce boulot de nounou dans les beaux quartiers, comment aurait- elle pu imaginer, qu’elle devrait s’occuper des enfants de Greyson, son amour de jeunesse ? Mais le garçon qu’elle avait connu par le passé, est devenu un homme – un homme froid, solitaire, détaché de tout. Le sourire qui perçait parfois le dans le regard tourmenté du garçon qui avait ravi son coeur d’une jeune fille, suffisait à convaincre Eleonor que ce garçon-là, valait la peine qu’on se batte pour le retrouver. Tout ce qu’espère Eleonor c’est d’avoir la chance de laisser une marque à son tour, sur l’ âme de Greyson East, qui l’a marquée à jamais. « Cette histoire va vous poursuivre pendant très, très longtemps.

25 mars 2020 : Les jours brûlants, de Laurence Peyrin (Calmann-Lévy)

Californie, années 1970. Joanne mène une vie sereine à Modesto, jusqu’au jour où elle est agressée. Si elle s’en tire sans blessure grave, elle est totalement brisée à l’intérieur. Pour épargner sa famille, elle décide de disparaître et fuit à Las Vegas, où elle trouve un refuge inattendu dans une boîte de strip-tease. Les filles qui y travaillent forment une communauté excentrique mais unie.

25 mars 2020 : Rosa Bonheur, l’audacieuse, de Natacha Henry (Albin Michel Jeunesse)

Rosa, 14 ans, est passionnée par la peinture animalière. Dans le Paris du XIXe siècle, où les femmes ne sont pas libres, son amour pour Nathalie, la fille d’amis de son père, n’est pas bien accueilli. Déterminée à imposer ses choix, elle prend des cours de peinture et trouve l’inspiration au Louvre.

26 mars 2020 : Nos résiliences, de Agnès Martin-Lugand (Michel Lafon)

Un seul instant suffit-il à faire basculer toute une vie ?

26 mars 2020 : Les lueurs du lendemain, de Jennyfer Cody Epstein (Les Escales)

New York, 1989. En apprenant le décès de sa mère, Ilse, avec qui elle s’était brouillée, Ava hérite de lettres écrites par cette dernière, destinées à une amie d’enfance : Renate Bauer. Entre Ava et Ilse, de nombreuses questions sont restées en suspens : qui était le père d’Ava ? Où était-il durant la guerre ? Et pourquoi a-t-elle laissé son unique enfant dans un orphelinat allemand ? En lisant les lettres, Ava plonge avec stupeur dans l’histoire de cette femme qu’elle n’a jamais vraiment connue. Berlin, 1933. Le parti nazi resserre son emprise sur la ville et Ilse s’implique un peu plus chaque jour dans les Jeunesses hitlériennes, s’éloignant de son amie Renate. Lorsque les lois de Nuremberg sont promulguées, les jeunes filles se retrouvent ennemies, propulsées malgré elles aux deux opposés de la tempête…

Certaines de ces parutions vous tentent-elles ?

6 réflexions sur “Parutions Littéraires • Mars 2020

  1. J’ai pris note de deux futures pépites très certainement et j’ai déjà acheté l’ouvrage d’Aurélie Valognes. Une nouvelle et énième fois, mille mercis pour le partage ^-^ Bisous d’Alsace

  2. C’est compliqué de choisir quelques choses dans cette sélection. Parce que honnêtement, tous me tentent 😀 Merci pour cette jolie sélection en tout cas !

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