Après une rentrée littéraire d’hiver très chargée, le mois de mars est lui aussi le signe de nombreuses nouvelles parutions, à retrouver en librairie. Voici une liste des titres qui me font personnellement très envie.
06 mars 2019 : Et tu entendras le bruit de l’eau, de Sophie Jomain (HarperCollins)
Marion Verrier est Fendie Miller. Ou plutôt Fendie Miller est Marion Verrier. Elle ne sait plus trop… Est-elle vraiment devenue cette journaliste assoiffée de scoops que plus rien n’émerveille ? Poussée à bout, Marion craque et décide de s’échapper en baie de Somme. Un bungalow cosy perdu dans la nature pour se retrouver et réfléchir à ce qu’elle va faire de sa vie, voilà tout ce à quoi elle aspire. Mais, au « Bruit de l’eau », Marion découvre qu’elle n’est pas aussi seule qu’elle le pensait ; quelqu’un d’autre a choisi l’écolodge pour s’isoler du monde. Un homme, mystérieux et solitaire, que le destin n’aura de cesse de remettre sur sa route.
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06 mars 2019 : Haïkus de Sibérie, de Jurga Vile et Lina Itagaki (Steinkis)
La vie est belle. Lituanie, 1941. Algis est encore un enfant quand il est déporté dans un camp sibérien. Il raconte son quotidien où l’on croise le fantôme de son jars domestique, une chorale, des Russes impitoyables, et même des soldats japonais !! Avec son regard pur comme l’azur et sa fantaisie d’enfant, Algis nous fait rire, nous surprend et nous émeut.
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06 mars 2019 : Le pont d’argile, de Markus Zusak (Calmann-Lévy)
Il était une fois la merveilleusement loufoque famille Dunbar… Chez les Dunbar, on vit un joyeux bordel : sans parents, sans règles et entouré d’animaux. Cinq frères dont le quotidien n’est que fourberies, défis en tout genre, et coups de coeur. Mais aujourd’hui, le père qui les a abandonné revient avec une demande étrange : Lequel de ses garçons acceptera de construire un pont avec lui ? Tous s’indignent, sauf Clay, le fils du milieu, le plus fragile. Mais pourquoi accepter cette main tendue d’un père qui est parti ?
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06 mars 2019 : La cerise sur le gâteau, de Aurélie Valognes (Mazarine)
Brigitte, une jeune retraitée, profite pleinement de sa nouvelle liberté en multipliant les activités. Pourtant, l’harmonie de son quotidien est bientôt troublée par Bernard, son mari, bourreau de travail qui, à 61 ans, vient d’être mis à la retraite contre son gré. A ce sérieux désagrément, s’ajoutent la présence de voisins insupportables et la venue de son envahissante famille.
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06 mars 2019 : La librairie des nouveaux départs, de Jen Mouat (City)
Emily pense réaliser son rêve en ouvrant sa propre librairie. Cependant, sa boutique est une vieille échoppe située au fin fond de l’Ecosse dont les livres sont entassés au hasard. Pour y mettre de l’ordre, elle appelle à l’aide son amie d’enfance Kate. Mais quand les deux femmes sont à nouveau réunies, les souvenirs qui les ont éloignées autrefois menacent de refaire surface.
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06 mars 2019 : Tropique de la violence, de Gaël Henry (Sarbacane)
Le bébé a quelques jours, sa maman, comorienne, en a seize. Elle l’abandonne à Marie, infirmière à l’hôpital. Marie est blanche. Marie le prénommera Moïse. La vie s’écoule, presque tranquille ; mais, vers treize ans, Moïse, l’enfant adopté, l’enfant arrivé en « kwassa sanitaire », lui reproche de lui avoir volé sa vraie vie. Il se détourne du collège et fait allégeance à Bruce, chef d un gang de jeunes hyper violents et drogués qui tiennent Kaweni, le quartier de la misère. Marie meurt. Moïse commet un meurtre. Il a seize ans. Qui pourra arrêter la terrible machine à broyer du destin qui s’est mise en marche : l’humanitaire idéaliste, ou le flic désabusé ?
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06 mars 2019 : Par le feu, de Will Hill (Casterman)
Ce que j’ai vu continue de brûler en moi… Avant, elle vivait derrière la clôture. Elle n’avait pas le droit de quitter la Base. Ni de parler à qui que ce soit. Parce que Père John contrôlait tout et qu’il établissait des règles. Lui désobéir pouvait avoir des conséquences terribles. Puis il y a eu les mensonges de Père John. Puis il y a eu le feu…
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06 mars 2019 : Le sang des mirabelles, de Camille de Peretti (Calmann-Lévy)
« Depuis le début de la cérémonie, la tête légèrement penchée en avant, elle avait gardé les paupières baissées comme l’aurait fait une fiancée soumise, mais son corps criait la roideur et l’orgueil. Malgré son jeune âge, il n’y avait en elle aucune douceur, aucune fragilité, aucune enfance. La parfaite beauté de la jeune fille, sa peau d’une pâleur extrême, ses petites mains jointes en prière, la finesse pointue de ses articulations que l’on devinait sous le lourd manteau vert doublé de fourrure, tout cela était tranchant comme la lame d’une épée. »
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06 mars 2019 : La vie qui m’attendait, de Julien Sandrel (Calmann-Lévy)
Romane, 39 ans, regarde avec incrédulité la vieille dame qui vient de lui parler. Jamais Romane n’a mis les pieds à Marseille. Mais un élément l’intrigue, car il résonne étrangement avec un détail connu de Romane seule : sa véritable couleur de cheveux est un roux flamboyant, qu’elle déteste et masque depuis l’adolescence sous un classique châtain. Qui était à Marseille ? Troublée par l’impression que ce mystère répond au vide qu’elle ressent depuis toujours, Romane décide de partir à la recherche de cette autre elle-même. En cheminant vers la vérité, elle se lance à corps perdu dans un étonnant voyage entre rires et douleurs.
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06 mars 2019 : Les gratitudes, de Delphine de Vigan (JC Lattès)
« Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l’absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d’un prénom, d’une image, d’un mot. Je travaille avec les douleurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Les confidences. Et la peur de mourir. Cela fait partie de mon métier. Mais ce qui continue de m’étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd’hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c’est la pérennité des douleurs d’enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s’efface pas. »
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07 mars 2019 : Un coeur vaillant, de Caterina Soffici (Les Escales)
Bartolomeo, étudiant en philosophie distrait et attachant, trouve au fond d’un tiroir une lettre adressée à Lina, sa grand-mère. En la lisant, il tombe sur une indication étrange concernant Bart, son grand-père « disparu, probablement noyé »… Des mots qui contredisent l’histoire familiale selon laquelle il serait tombé au combat. Ses recherches le mènent jusqu’à Florence Willis, une vieille dame qui a connu ses grands- parents dans les années 1930 au coeur de Londres, à Little Italy. Bartolomeo et Florence se lancent dans un voyage qui va mettre en lumière une histoire longtemps oubliée : le naufrage de l’Arandora Star, un navire britannique coulé par une torpille allemande
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07 mars 2019 : I am, I am, I am, de Maggie O’Farrell (Belfond)
Il y a ce cou, qui a manqué être étranglé par un violeur en Écosse. Il y a ces poumons, qui ont cessé leur œuvre quelques instants dans l’eau glacée. Il y a ce ventre, meurtri par les traumatismes de l’accouchement… Dix-sept instants. Dix-sept petites morts. Dix-sept résurrections. Je suis, je suis, je suis.
I am, I am, I am.
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07 mars 2019 : Une femme en contre-jour, de Gaëlle Josse (Noir sur Blanc)
Portrait de Vivian Maier, gouvernante américaine et photographe de rue amateur, décédée en 2009 dans le plus grand anonymat. Ses photographies, retrouvées par hasard dans des cartons oubliés au fond d’un garde-meuble de la banlieue de Chicago, ont fait d’elle une artiste célèbre après son décès.
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07 mars 2019 : Kukolka, de Lana Lux (Denoël)
Dans un orphelinat d’Ukraine des années quatre-vingt-dix, Samira, sept ans, rencontre Marina. Samira, depuis longtemps victime de brimades à cause de sa peau mate de Tzigane, trouve en la blonde Marina une alliée inattendue. Aussi, lorsque sa seule amie est adoptée par un couple allemand, la petite Samira décide de la rejoindre à Berlin et prend la fuite. Elle est alors recueillie par un groupe de vagabonds, qui vivent dans une maison sans électricité, eau courante ni toilettes. Elle croit avoir enfin trouvé un refuge, malgré tout : elle dort sur son propre canapé, des amis plus âgés qu’elle lui apprennent la vie et on commence enfin à la remarquer, notamment Rocky, le seul vrai adulte de la bande. D’autant plus que ses yeux verts et sa voix enjôleuse font d’elle une mendiante très efficace. La fillette est loin d’imaginer que commence pour elle un long calvaire dans les milieux interlopes d’Europe de l’Est avant de pouvoir retrouver sa seule vraie famille : Marina.
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07 mars 2018 : Tout ce que tu vas vivre, de Lorraine Fouchet (Héloise d’Ormesson)
Alors qu’il passe la nuit auprès de son amoureuse, le cœur du père de Dom s’arrête brusquement. Dom, orphelin à treize ans, tente de recoller les morceaux. Mais sa vie bascule à nouveau quand il reçoit les condoléances, pour le moins surprenantes, d’un inconnu. Cet expatrié français en Argentine aurait connu ses parents à la naissance de sa sœur en Amérique latine. Oui mais voilà, Dom n’a pas de sœur ! D’autres lettres vont lui révéler que sa mère, partie cinq ans auparavant sans jamais plus donner de nouvelles, serait également dans cette région du monde. Il ne lui en faut pas plus pour prendre sa décision. Accompagné de sa tante Tifenn, il quitte l’île de Groix et s’envole pour Buenos Aires à la recherche de la vérité.
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12 mars 2019 : Au bord de la rivière Cane, de Lalita Tademy (Charleston)
A travers quatre générations de femmes noires américaines, cette émouvante saga familiale, riche en rebondissements, raconte la fin de l’esclavage. En 1837, Suzette est esclave chez de riches planteurs français installés en Louisiane. Ici, les blancs ne brutalisent pas les Noirs, ils les considèrent simplement comme des outils domestiques. Séduite et engrossée par Eugène Daurat, un bellâtre bordelais, elle va donner naissance à Philomène. L’émancipation est en route. Philomène sait se rendre indispensable et, à la mort de ses maîtres, toute la plantation repose sur ses épaules. Peu à peu, grâce à sa liaison avec Narcisse Fredieu, un fermier blanc fort épris d’elle, elle va mener combat afin d’obtenir de meilleures conditions de vie pour elle et ses enfants. Ce roman épique, inspiré d’une histoire vraie – celle de l’auteur -, s’appuie sur l’extraordinaire force de vie et la soif de progrès de ces femmes qui utilisent les seules armes dont elles disposent : patience, endurance, ruse et séduction pour trouver la force nécessaire à élever seules leur nombreuse progéniture, et à vivre les heures les plus sombres dans la promesse et l’espoir de la liberté.
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13 mars 2019 : Ma Chérie, de Laurence Peyrin (Calmann-Lévy)
Tout le monde l’appelle Ma Chérie… Elle va retrouver qui elle est. Un cocktail à la main, au bord d’une piscine entourée de palmiers, Gloria, 30 ans, écoute discuter ses riches amies de Miami, toutes ces « femmes de » aux bavardages superficiels. Qu’il est loin son village natal, ce Chooga Pines aux maisons de bois gris isolées du monde par la mangrove ! C’est son physique ravissant qui lui a permis de fuir la promesse d’une vie morne, il y a dix ans. Repérée par un photographe, elle est devenue Miss Floride 1952… et la maîtresse de l’agent immobilier des stars, Gerry Grayson, dit GG. Oui, Gloria a fait bien du chemin, de Chooga Pines jusqu’aux stucs des beaux quartiers de Miami. D’ailleurs, depuis bien longtemps elle n’a plus entendu son nom de baptême. Tous, des photographes de plage à GG, de son coiffeur jusqu’à ses nouvelles amies so chic, tous l’appellent « Ma Chérie ». Mais voilà, un matin GG est arrêté. Il a escroqué tout ce que Miami compte de gens importants. Le monde factice de Ma Chérie s’écroule : rien n’est à elle, ni la maison ni les bijoux. Munie d’une valise et de 200 dollars, elle monte dans un car Greyhound pour rentrer chez ses parents qu’elle n’a pas vus depuis dix ans. C’est le week-end de Pâques, le car est plein. Il ne reste qu’une place à côté d’elle, et un homme noir lui demande la permission de s’y asseoir. Un homme noir et une femme blanche assis l’un à côté de l’autre dans un bus, c’est choquant dans la très conservatrice Floride de 1963. Sans le savoir c’est à cet instant, quand Ma Chérie accepte son voisin, qu’elle prend la décision qui donnera un jour un sens à sa toute nouvelle vie.
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14 mars 2019 : L’américaine, de Catherine Bardon (Les Escales)
Septembre 1961. Depuis le pont du bateau sur lequel elle a embarqué, Ruth tourne le dos à son île natale, la République dominicaine. En ligne de mire : New York, l’université, un stage au Times. Une nouvelle vie… Elle n’en doute pas, bientôt elle sera journaliste comme l’était son père, Wilhelm. Ruth devient très vite une véritable New-Yorkaise et vit au rythme du rock, de l’amitié et des amours. Des bouleversements du temps aussi : l’assassinat de Kennedy, la marche pour les droits civiques, les frémissements de la contre-culture,l’opposition de la jeunesse à la guerre du Viêt Nam… Mais Ruth, qui a laissé derrière elle les siens dans un pays gangrené par la dictature où la guerre civile fait rage, s’interroge et se cherche. Qui est- elle vraiment ? Dominicaine, née de parents juifs autrichiens ? Américaine d’adoption ? Où va-t-elle construire sa vie, elle dont les parents ont dû tout fuir et réinventer leur existence ? Trouvera-t-elle la réponse en Israël où vit Svenja, sa marraine ?
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14 mars 2019 : L’expérience de la pluie, de Clélie Avit (Plon)
Arthur a 6 ans. Il vit avec sa mère, Camille, dans une bulle qu’elle a spécialement créée pour eux. Ainsi le monde, son bruit, ses violences et ses hommes ne peuvent les atteindre. Car chaque rencontre, chaque contact physique, s’ils ne sont pas prévus et anticipés pourraient les blesser profondément. Une main qui rattrape, une bousculade dans le bus, des gouttes de pluie sur la peau… La façon dont ils éprouvent le syndrome d’Asperger les isole du monde. Tous deux survivent donc, Camille n’ayant de cesse de les protéger des autres, qu’elle perçoit comme un danger permanent. Mais un soir, en sortant du bureau, Aurélien croise leur route. Dans son quotidien désabusé et monotone, en perpétuelle quête de vérité, il entrevoit chez ce duo, du « vrai ». Ce vrai qui lui manque tant et qui semblait hier encore inatteignable. Mais comment s’approcher de ce couple mère-fils fusionnel sans briser leur fragile équilibre ? Et eux, sont-ils prêts à vivre cette nouvelle expérience et à le laisser entrer dans leur vie ?
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14 mars 2019 : Le pavillon des orphelines, de Joanna Goodman (Presses de la Cité)
Les parents de Maggie, un commerçant anglophone des Cantons de l’Est et son épouse francophone, ont des ambitions pour leur fille aînée. Qu’elle s’amourache de Gabriel Phénix, un jeune fermier, est donc inacceptable. Qu’elle tombe enceinte à quinze ans? La honte. Sans autre forme de procès, Maggie est forcée de «reprendre le droit chemin» et d’abandonner cette petite Élodie qu’elle adorait avant même de la connaître. À l’institut psychiatrique où elle se retrouve, Élodie est soumise, comme des milliers d’orphelins de Duplessis, à une existence tragique. Invisible et abandonnée de tous, elle parvient, à force de détermination et de résilience, à endurer les horribles sévices qui lui sont infligés. Enfin libérée à l’âge de dix-sept ans, elle est projetée sans repères dans un monde inconnu et terrifiant. Au fil des ans, les destinées de Maggie et d’Élodie s’entrecroisent sans se toucher. Maggie, qui a épousé un homme plus convenable, n’a jamais oublié sa fille; aussi, lorsque l’occasion se présente de renouer avec Gabriel, le passé la rattrape brutalement. Elle doit à tout prix retrouver son enfant et laisser éclater l’horrible vérité qui leur a volé, à toutes les deux, la vie qu’elles auraient dû vivre.
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14 mars 2019 : D’Elizabeth à Teresa, de Marian Izaguirre (Les Escales)
Endettée, Teresa Mendieta doit se résoudre à fermer l’hôtel de la Costa Brava où elle vit seule. Cette maison du début du siècle, située au sommet d’une falaise, est intimement liée à son passé et à celui d’une autre femme, Elizabeth Babel, qui y vivait cent ans plus tôt. D’Elizabeth, jeune femme muette et isolée, ne restent que des lettres adressées à elle-même, comme un journal intime, que Teresa garde précieusement. Mais lorsque Teresa disparaît sans laisser de traces, le contenu des lettres qui lient ces deux femmes – l’escrime, les recettes de cuisine, les amours impossibles, un enfant perdu, la solitude et la peur de l’abandon – se révèle plus important que jamais.
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19 mars 2019 : Ceux qui voulaient voir la mer, de Clarisse Sabard (Charleston)
Quand Lilou décide de quitter Paris pour Nice avec son fils Marius, elle ne se doute pas que son arrivée dans le Sud sera plus mouvementée que prévue ! Entre ses cours de yoga un peu particuliers, sa vie de mère célibataire, son original de père et son métier d’agent de bibliothèque, la jeune femme n’a pas le temps de chômer. Pourtant, c’est avec beaucoup de douceur qu’elle discute avec Aurore, une vieille dame de 90 ans rencontrée dans le parc voisin. Aurore qui attend toutes les semaines son grand amour, Albert, parti à New York tenter sa chance après la guerre. Lilou décide alors de tout faire pour retrouver le grand amour de son amie. Mais à trop vouloir remuer le passé, c’est le présent qui va la rattraper…
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20 mars 2019 : Voir la mer, de Rith Fitzmaurice (Milady)
À première vue, Ruth a la belle vie : un homme qu’elle aime, des enfants qu’elle adore, un quotidien bien rempli. Mais son mari est atteint d’une maladie dégénérative qui le paralyse peu à peu. Bientôt, Simon ne peut plus communiquer avec le monde extérieur qu’en clignant des yeux. Avec ses cinq enfants en bas âge, Ruth n’a pas le choix, elle doit s’accrocher : la vie continue. Soutenue par ses compagnes de déroute, elle apprend à faire face à l’adversité. La meilleure façon d’y parvenir, c’est de se jeter à l’eau. Littéralement. Le pire, c’est que ça marche. On ne s’est jamais senti si intensément vivant dans la petite crique de Greystones.
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20 mars 2019 : La promesse de l’apiculteur, de Fiona Valpy (City)
Le cœur brisé après la mort (brutale) de son mari, Abi prend un emploi d’été au château de Bellevue. La propriété campagnarde résonne des voix du passé et Abi se retrouve happée par l’histoire et les secrets d’Eliane, une femme qui a vécu là autrefois. En 1938, Eliane s’occupait des ruches de la propriété. Elle y est tombée amoureuse et croyait en un avenir radieux. Mais l’Histoire avait d’autres projets pour la jeune apicultrice qui a rejoint la Résistance… au risque de tout perdre. 70 ans plus tard, grâce à cette histoire étrangement similaire à la sienne, Abi marche dans les pas d’Eliane et retrouve goût à la vie. Même dans les pires moments, il y a toujours de l’espoir. Surtout quand, telles les abeilles, on fait partie d’une communauté où l’amitié permet de surmonter toutes les tragédies.
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20 mars 2019 : Cotton County, de Eleanor Henderson (Albin Michel)
Cotton County, Géorgie, 1930. Elma Jesup, une jeune femme blanche, fille du métayer du domaine, met au monde deux jumeaux. L’un est blanc, l’autre mulâtre. Accusé de l’avoir violée, Genus Jackson, un ouvrier agricole noir, est aussitôt lynché par une foule haineuse avant que son corps ne soit traîné le long de la route qui mène au village le plus proche. Malgré la suspicion de la communauté, Elma élève ses enfants de son mieux sous le toit de son père avec l’aide de Nan, une jeune domestique noire qu’elle considère comme sa sœur. Mais le récent drame a mis à mal des liens fragiles qui cachent bien des secrets. Jusqu’à faire éclater une vérité douloureuse qui va confronter chaque membre de la communauté à sa responsabilité dans la mort d’un homme et dans la division irrévocable d’une famille.
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21 mars 2019 : Le soleil et ses fleurs, de Rupi Kaur (NiL)
Divisé en cinq parties, ce recueil est construit comme un voyage existentiel conduisant à la guérison : se faner, tomber, pourrir, se redresser puis fleurir et célébrer l’amour sous toutes ses formes. Un voyage transcendant où il est question de racines, d’apaisement, d’épanouissement – mais aussi d’expatriation et de rébellion ; où il s’agit de trouver sa place et de s’accepter.
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21 mars 2019 : L’envol du moineau, de Amy Belding Brown (Le Cherche-Midi)
Colonie de la baie du Massachusetts, 1672. Mary Rowlandson vit dans une communauté de puritains venus d’Angleterre. Bonne mère, bonne épouse, elle souffre néanmoins de la rigidité morale étouffante qui règne parmi les siens. Si elle essaie d’accomplir tous ses devoirs, elle se sent de plus en plus comme un oiseau en cage. Celle-ci va être ouverte de façon violente lorsque des Indiens attaquent son village et la font prisonnière. Mary doit alors épouser le quotidien souvent terrible de cette tribu en fuite, traquée par l’armée. Contre toute attente, c’est au milieu de ces « sauvages » qu’elle va trouver une liberté qu’elle n’aurait jamais imaginée. Les mœurs qu’elle y découvre, que ce soit le rôle des femmes, l’éducation des enfants, la communion avec la nature, lui font remettre en question tous ses repères. Et, pour la première fois, elle va enfin pouvoir se demander qui elle est et ce qu’elle veut vraiment. Cette renaissance pourra-t-elle s’accoutumer d’un retour « à la normale », dans une société blanche dont l’hypocrisie lui est désormais insupportable ?
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Certaines de ces parutions vous tentent-elles ?
* Lien affilié. Merci de votre soutien.
J’avais également repéré « L’américaine » de Catherine Bardon qui, à la lecture de la 4ème couverture, pourrait faire croire à la suite de « Les déracinés », son précédent livre que j’avais adoré.
Pour ma part, je rajouterai « Le petit paradis » de Joyce Carol Oates.
6 sont déjà notés dans mon carnet ^-^ Je viens d’acheter « Deux soeurs » de David Foenkinos et je lis « L’étincelle » de Karine Reysset… Merci pour le partage et belle fin de journée ☼
J’ai lu « L’Envol du moineau » qui termine ta sélection. Je te le conseille. Le titre de Charleston à paraître la semaine prochaine « Au bord de la rivière Cane » me tente beaucoup. Merci pour ces conseils.
Ma wishlist vient de prendre un sacré coup ! 😉
J’aime bien ces articles de parutions parce que je trouve tjrs de bonnes idées lectures dans tes articles !
Très tentée par La tropique de la Violence et L’envol du moineau – bien que je je pense que ce dernier fasse trop écho à Mille femmes blanches, de Jim Fergus, cité sur la couverture ! Merci de ces découvertes 🙂
Plusieurs livres de ta sélection me tentent et justement, ce soir c’est parti pour « Haïkus de Sibérie ». Je l’ai feuilleté rapidement hier soir (avant de m’écrouler comme une larve) et mon dieu qu’il a l’air beau ! ♥
Je te souhaite de très belles découvertes ! 🙂
Il y a quelques titres parmi ceux là qui me font très envie!