Après les sorties du mois d’août, la rentrée littéraire continue en septembre, avec également de jolies sorties ! Je vous partage aujourd’hui ces titres que j’ai repérés car ils me tentent beaucoup.
05 septembre 2018 : Miss Jane, de Brad Watson (Grasset)
Jane Chisolm vient au monde en 1915, dans une petite ferme du Mississippi. Quelques instants après sa naissance, le Dr Thompson saisit un carnet et commence à prendre des notes. Jane est née avec une malformation : un handicap qu’elle devra surmonter sa vie durant. Les premières années à la ferme, au milieu d’une nature éblouissante, sont joyeuses et innocentes. Ce n’est qu’à l’approche de ses six ans que la petite Jane prend conscience de sa singularité. Mais sa soif d’apprendre est plus forte que les réticences de ses proches. Elle entre à l’école, se plonge dans les livres. Puis arrive l’adolescence et le Dr Thompson devient son principal confident, y compris lorsque celle-ci tombe amoureuse…
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05 septembre 2018 : La fille d’avril, d’Annelise Heurtier (Casterman)
1966, dans une petite ville de province. Catherine vit comme la plupart des jeunes filles de son âge : elle aide sa mère aux multiples tâches ménagères et parcourt chaque jour à pied les quatre kilomètres qui la séparent du collège. Un jour, elle est contrainte de faire le chemin en courant. C’est une révélation : quel sentiment de vitesse, de force, de liberté ! Mais courir dans la rue, surtout pour une femme, est une chose alors impensable. Pourtant, motivée par un sentiment d’injustice et par une rencontre avec un étudiant militant, Catherine s’interroge, s’obstine, s’entête… jusqu’à mener sa vie dans la direction qu’elle a choisie.
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05 septembre 2018 : Prendre refuge, de Zeina Abirached (Casterman)
1939, Afghanistan. Autours d’un feu de camp, aux pieds des Bouddhas de Bâmiyân, une voyageuse européenne, Anne-Marie Schwarzenbach, tombe amoureuse d’une archéologue. Cette nuit-là, les deux femmes l’apprennent par la radio, la Seconde Guerre mondiale éclate.
2016, Berlin. Karsten, jeune Allemand qui se passionne pour l’Orient rencontre Nayla, une réfugiée syrienne, dont il s’éprend, malgré leurs différences.
A travers ces deux récits entremêlés, deux histoires d’amour atypiques, comme un écho à deux époques complexes, se tissent au fil des pages. Alliant les contraires, rapprochant des êtres qui n’auraient jamais dû se croiser, l’album propose une réflexion sur la difficulté d’aimer aujourd’hui comme hier.
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05 septembre 2018 : Coeur battant, d’Axl Cendres (Sarbacane)
Alex, 17 ans, est un « hors-la vie ». Après avoir essayé d éteindre son coeur, il se retrouve dans une clinique pour y être «réhabilité à la vie». Il y rencontre Alice, aussi belle que cynique ; Victor, aussi obèse que candide ; la vieille Colette, aussi espiègle qu’élégante ; et Jacopo, aussi riche que grincheux. À eux cinq, ils décident de s’évader de la clinique, direction le manoir de Jacopo. Le but du voyage? Se jeter d’une falaise, tous ensemble ça leur fera un projet commun ! Mais la route va leur réserver plusieurs surprises. Assez pour qu’Alex se demande si, finalement, la vie n’en vaut pas la douleur…
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05 septembre 2018 : Le refuge des coeurs blessés, de Milly Johnson (City)
Lorsque Connie découvre que son mari a une aventure avec sa jeune assistante, elle a le coeur brisé. Cela fait vingt ans qu’elle partage sa vie avec Jimmy et elle réalise seulement maintenant qu’il n’a jamais été fidèle. Alors, Connie décide de reprendre sa vie en main. Avec les femmes qui se rencontrent l’après-midi au Sunflower Café, le délicieux petit salon de thé de ce village campagnard, elle décide de se venger et de faire regretter à son mari de l’avoir trahie. Peu à peu, entre rires et larmes, ses nouvelles amies vont lui faire oublier le chagrin. Et puis, il y a Brandon, le pâtissier qui aimerait faire fondre son coeur. Avec un peu de chocolat et une bonne dose de volonté, peut-être parviendra-t-il à lui faire retrouver le goût du bonheur… La vie offre toujours une seconde chance. Si vous gardez votre coeur ouvert !
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06 septembre 2018 : Le ruban rouge, de Lucy Adlington (Pocket Jeunesse)
Nous quatre : Lily, Marta, Carla et moi. Dans une autre vie, nous aurions pu être amies. Mais nous sommes à Birchwood. Ella, 14 ans, a toujours adoré la couture, une passion qu’elle tient de sa grand-mère. Et c’est donc tout naturellement qu’elle devient couturière. Cependant son atelier n’est pas un atelier ordinaire et ses clients ne sont des clients ordinaires : la jeune fille est prisonnière du camp de Birchwood ( Birkenau), où elle s’occupe de confectionner les vêtements des officiers. Dans ce quotidien infâme, c’est la couture qui permet à Ella et Lily, la repasseuse, de garder une lueur d’espoir.
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12 septembre 2018 : Lucky Boy, de Shanthi Sekaran (Milady)
Pour la première fois, elle se mit à observer les enfants. Les bébés. Sa poitrine se serra à leur vue. Elle aurait voulu en tenir un contre son cœur, sentir le poids doux et chaud d’un nouveau-né dans ses bras. Aimer et être aimée. Concocter une vie toute neuve à partir de son propre sang, de son propre corps. Devenir le foyer d’un être, un nid rassurant et doux dans un monde aux contours tranchants. À dix-huit ans, des rêves plein la tête, Solimar décide quitte le Mexique pour se rendre en Californie, et traverse la frontière au péril de sa vie. Après un voyage semé d’embûches, lorsqu’elle arrive à Berkeley, Solimar découvre avec stupeur qu’elle est enceinte. Sans papiers et livrée à elle-même, elle trouve en son fils son point d’ancrage, et dans la maternité, son identité. Lorsque la jeune femme est incarcérée en centre de rétention pour immigrés clandestins, son fils est placé sous la garde de Kavya et de son mari, qui souffrent depuis des années de ne pas avoir d’enfants. Kavya se transforme en mère lumineuse et trouve un sens à sa vie. Mais son cœur est scellé à l’enfant d’une autre qui ne reculera devant rien pour le récupérer.
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12 septembre 2018 : Une prière à la mer, de Khaled Hosseini (Albin Michel)
Marwan, mon cher enfant, je contemple ton profil éclairé par la lune, tes cils que l’on dirait calligraphiés, tes paupières closes dans ton sommeil innocent. Et je te dis : « Donne-moi la main. Tout ira bien. » Dans une longue lettre, un père prie en regardant son fils dormir, implorant d’être protégés lors de la périlleuse traversée qu’ils vont entreprendre. Il évoque également leur vie à Homs en Syrie et la transformation de la ville en zone de guerre. Un texte rendant hommage aux réfugiés syriens à l’occasion du troisième anniversaire de la mort du jeune Alan Kurdi en 2015.
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12 septembre 2018 : Ma vie, mon tout, de Katie Marsh (Milady)
Lorsque Hannah se décide enfin à annoncer à son mari qu’elle part, celui-ci est victime d’un AVC… et leur vie bascule en quelques secondes. À seulement trente-deux ans, Tom ne peut plus ni marcher, ni manger seul, encore moins prendre Hannah dans ses bras. Prise au piège, elle décide de rester et de s’occuper de lui. Avec le temps et les nouvelles perspectives qui lui sont données, Tom reconsidère ses choix de vie et se révèle déterminé à sauver son mariage. Et si c’était le début d’une nouvelle histoire ?
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12 septembre 2018 : Le parfum de nos souvenirs, de Camille Di Maio (Milady)
Dans l’Angleterre d’avant-guerre, Julianne Westcott enchaîne les bals et ne manque pas de prétendants. Lors d’une visite à son frère placé en institut, elle rencontre Kyle McCarthy, un jeune séminariste irlandais. Malgré les avertissements de sa famille, Julianne tombe amoureuse de Kyle et quitte tout pour se marier avec lui. Mais alors que la guerre secoue le monde et que le Blitz décime l’Angleterre, un tragique accident oblige Julianne à tout abandonner et à se forger une vie nouvelle faite de mensonges. Mais un jour la vérité la rattrapera et elle devra alors faire face à son passé.
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13 septembre 2018 : Dans la vallée, de Hannah Kent (Presses de la Cité)
Le temps semble s’être arrêté dans ce village du sud de l’Irlande égaré dans la vallée et battu par la famine. Nóra Leahy a perdu son mari et sa fille et se retrouve seule avec son petit-fils de quatre ans, infirme. Pourtant, Nóra s’en souvient : quelques années plus tôt, Micheál marchait et commençait déjà à parler. Que lui est-il arrivé ? A-t-il été changé, remplacé pendant la nuit par les fées qui auraient posé un démon dans le berceau ? Est-ce à lui que la vallée doit la malédiction qui la frappe ? Mary, la jeune servante que Nóra vient d’engager, se laisse impressionner par les commérages du village et les rapporte à sa maîtresse. Ensemble, les deux femmes se mettent en quête de la seule personne en mesure de sauver Micheál : une originale, qui vit seule dans la lande et parle le langage des plantes. Car, même si tout le monde s’en méfie, on sait que la vieille Nance Roche a le don. Qu’elle communique avec le peuple invisible. Et qu’il n’y a qu’elle pour faire revenir ceux qui ont été enlevés…
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19 septembre 2018 : Le racisme est un problème de Blancs, de Rend Eddo-Lodge (Autrement)
Chaque voix qui s’élève contre le racisme contribue à le faire reculer. Nous ne pouvons pas nous permettre de rester silencieux. Cet essai est le premier à examiner l’histoire des tensions raciales en Grande-Bretagne. Il trouve sa source dans un billet écrit par Reni Eddo-Lodge en 2014 et posté sur son blog. Elle a alors 24 ans. Elle y exprimait sa frustration face au profond manque de compréhension de la part des Blancs de ce que signifie être noir.e aujourd’hui – en Angleterre bien sûr, mais c’est aussi vrai ailleurs –et sur la façon dont ceux-ci balaient le plus souvent le sujet d’un revers de main, comme si le problème n’existait pas, comme si tout se passait « dans la tête ». Ce livre se veut aussi un outil pour faire face aux comportements racistes auxquels on peut, dans la vie quotidienne, être confrontés.
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19 septembre 2018 : Maria Vittoria, de Elisa Valmorbida (Préludes)
1923, dans un hameau perdu au cœur des Dolomites. Maria Vittoria est une jeune femme belle et discrète. Quand son père désigne pour elle son futur époux, Maria s’incline, et bientôt le couple fonde un foyer et ouvre un magasin. Or l’ombre du fascisme et la menace de la guerre pourraient bien rompre l’équilibre et séparer les familles. Entre amour et haine, jalousie et générosité, foi et raison, Maria devra choisir son destin. Au prix, parfois, d’immenses sacrifices…
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20 septembre 2018 : 100 jours pour être heureux, d’Eva Woods (Le Cherche-Midi)
Lorsque deux jeunes femmes que tout oppose se rencontrent, le destin pourrait bien basculer. Annie mène une existence vide de sens et de joie depuis qu’un drame a brisé sa vie deux ans plus tôt. Polly est condamnée, il lui reste trois mois à vivre. Mais Polly, aussi rayonnante et excentrique qu’Annie est terne et renfermée, a décidé de relever le défi des « cent jours pour être heureux ». Elle entraîne sa nouvelle amie dans cette aventure : trouver chaque jour une source de joie, un petit bonheur. Réenchanter le quotidien pour retrouver le goût de vivre et la force d’accepter l’inéluctable. Autour d’elles, une galerie de personnages hauts en couleur devront suivre la fantasque Polly et ses idées farfelues… jusqu’à son ultime pied de nez à la mort et au désespoir.
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20 septembre 2018 : Orphelins 88, de Sarah Cohen-Scali (Collection R)
Munich, juillet 1945. Un garçon erre parmi les décombres… Qui est-il ? Quel âge a-t-il ? D’où vient-il ? Il n’en sait rien. Il a oublié jusqu’à son nom. Les Alliés le baptisent « Josh » et l’envoient dans un orphelinat où Ida, directrice dévouée, et Wally, jeune soldat noir américain en butte au racisme de ses supérieurs, vont l’aider à lever le voile de son amnésie. Dans une Europe libérée mais toujours à feu et à sang, Josh et les nombreux autres orphelins de la guerre devront panser leurs blessures tout en empruntant le douloureux chemin des migrants. Si ces adolescents sont des survivants, ils sont avant tout vivants, animés d’un espoir farouche et d’une intense rage de vivre. Un roman saisissant qui éclaire un pan méconnu de l’après- Seconde Guerre mondiale et les drames liés au programme eugéniste des nazis, le Lebensborn.
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26 septembre 2018 : L’hôtel du lac des ombres, de Daniela Tully (Mazarine)
Libraire chevronnée, Maya a toujours aimé les histoires. En particulier celles que lui racontait sa grand-mère, Martha, avant de disparaître brutalement l’été de ses 16 ans. Aussi, quand la police découvre, trente ans plus tard, sa dépouille dans l’arrière-pays de New York, Maya se croit soudain l’héroïne d’un mauvais polar : que faisait sa grand-mère à des milliers de kilomètres de son Allemagne natale ? Surtout, quel secret la liait à l’hôtel Montgomerry, près duquel son corps a été retrouvé ? Pour en avoir le cœur net, Maya décide de se rendre sur place en se faisant passer pour une romancière en quête d’inspiration. Au fil des souvenirs récoltés auprès de l’étrange famille Montgomerry, se reconstitue alors la seule histoire que sa grand-mère ne lui ait jamais racontée : celle de sa propre vie… Des heures les plus sombres de l’Allemagne nazie au destin cruel d’une dynastie déchue, son enquête se transforme bientôt en une plongée vertigineuse dans le passé. Jusqu’à ce que Maya découvre, au péril de sa vie, que toute vérité n’est pas bonne à dire…
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Certaines de ces parutions vous tentent-elles ?
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« Orphelins 88 » et « Prendre refuge » m’intéressent pas mal ! 🙂
Je terminer « Le Ruban rouge » ce soir, c’est pas mal du tout mais mon avis n’est pas encore complètement construit. XD
Belles découvertes et belles lectures à toi ! 🙂
Très belle sélection, il y en a beaucoup qui me tente!
J’aimerais beaucoup découvrir le travail de Zeina Abirached. Le piano oriental était déjà très tentant, celui-ci prend le même chemin.
Belles lectures!
J’ai pas trop regarder les livres de la rentrée littéraire mais ceux que tu proposes me tentent bien, je verrai 🙂
je ne peux que te conseiller la fille d’avril!
Orphelins 88 me tente beaucoup aussi!
Tellement d’envies pour cette nouvelle rentrée littéraire ! Je crois que celui qui me fait le plus de l’oeil reste néanmoins Le Ruban Rouge aux éditions Pocket Jeunesse mais j’ai presque peur d’en attendre trop…