Découvrez aujourd’hui ma sélection parmi les parutions littéraires qui arriveront en librairie au courant du mois de juin ! Voilà qui promet de belles lectures, n’est-ce pas ?
01 juin 2018 : L’obsolescence programmée de nos sentiments, de Zidrou et Aimée De Jongh (Dargaud)
Lui, il s’appelle Ulysse. Il est veuf depuis plusieurs années et lorsqu’il perd son travail de déménageur, à 59 ans, une grande solitude s’empare de lui. Impossible même de s’entourer de ses enfants : sa fille est morte dans un accident à l’âge de 16 ans et son fils est très pris par son travail. Elle, c’est Mme Solenza. Méditerranée de son prénom, 62 ans au compteur. Ancien modèle (elle a fait la couverture de Lui dans sa jeunesse !), elle ne s’est jamais mariée et tient la fromagerie de sa mère qui vient de décéder après une longue maladie. Si leurs jours s’écoulent tristement et leurs occupations ne suffisent pas à masquer l’isolement qui est le leur, c’était sans compter un miracle émotionnel. Car entre cette femme et cet homme va se tisser une histoire d’amour d’autant plus belle qu’elle est tardive, et merveilleusement porteuse d’avenir…
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06 juin 2018 : Les voisins du 9, de Felicity Everett (HarperCollins)
Sara, mère de famille s’ennuie dans sa vie bourgeoise et monotone. Aussi l’emménagement, dans son petit quartier londonien, d’un nouveau couple bobo à souhait, est accueilli chaleureusement. Invitée à la crémaillère de leurs nouveaux voisins, Sara et son mari sont fascinés. Tant de charisme, de spontanéité et de talent chez ces artistes tout juste revenu d’Espagne. Lou et Gavin sont simplement… irrésistibles. Au contact de Lou, Sara commence progressivement à changer. Bienveillance ou jalousie, amitié ou obsession, confiance ou trahison. La frontière est mince et la rue facile à traverser.
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06 juin 2018 : Les suprêmes chantent le blues, d’Edward Kelsey Moore (Actes Sud)
Lorsqu’une romance naît sur le tard entre deux octogénaires – Forrest Payne, propriétaire du sulfureux Pink Slipper Gentlemen’s Club, et Beatrice Jordan, connue pour proférer des menaces de damnation éternelle en direction des clients sortant de ce lieu de perdition -, leur mariage attire en ville une véritable légende. El Walker, le grand guitariste de blues, a en effet accepté de venir jouer le morceau préféré du marié, son vieil acolyte, à Plainview, dans l’Indiana, précisément là où il avait juré quarante ans plus tôt – et à juste titre – de ne plus jamais remettre les pieds. Mais El ne sera pas le seul natif de Plainview à voir se dresser devant lui les fantômes du passé. Attablé chez Earl comme tous les dimanches après la messe, l’inséparable trio des « Suprêmes » est de retour avec son lot de défis à relever : Clarice, face à la chance (et la peur) de sa vie, celle d’embrasser une grande carrière de pianiste longtemps appelée de ses voeux ; Barbara Jean, aux prises avec la mort d’une mère dont la vie fut synonyme d’humiliation pour toutes deux ; et Odette, confrontée aux colères d’un mari qu’elle ne parvient plus à comprendre.
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06 juin 2018 : Guide astrologique des coeurs brisés, de Silvia Zucca (Albin Michel)
« Si toutes les filles avaient un ami comme toi, je suis sûre que les chagrins d’amour diminueraient drastiquement. Une sorte de gourou, hein ? Plus qu’un gourou, un guide… un guide astrologique des coeurs brisés ». Alice n’a jamais cru aux horoscopes. A trente ans passés, désespérément célibataire, tout juste plaquée par son ex qui lui annonce son mariage, bientôt sans travail, elle ne se fie plus qu’à sa mauvaise étoile. Jusqu’à sa rencontre avec Tio, l’as des astres, qui l’initie à la compatibilité des signes. Révélation ! Alice se convertit à l’astrologie, au risque de passer à côté du hasard, qui fait parfois bien les choses en amour…
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06 juin 2018 : L’amour ne vit qu’obscurément, de Brianna Wolfson (HarperCollins)
Les opposés s’attirent, mais peuvent aussi causer des frictions. Willow ne le sait que trop bien. Son père, Rex, est un homme méthodique et sérieux qui n’hésite pas à placarder des listes de corvées sur le mur de sa chambre. Rosie, sa mère, est pétillante, toujours en train de rire et retrouve sa fille dans leur cabane dans les arbres en plein milieu de la nuit pour faire des orgies de bonbons. Après leur divorce, Willow est obligée de faire des allers et retours constants entre ces deux mondes qui s’entrechoquent. Sa préférence va à sa mère, si drôle et pleine d’énergie. Mais le comportement de Rosie devient de plus en plus agité, et la facette sombre de l’amour sans limites qu’elle porte à sa fille est révélée. Rex a su comprendre, mais en sera-t-il de même pour Willow ?
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07 juin 2018 : Une saison au bord de l’eau, de Jenny Colgan (Prisma)
Assistante juridique dans un cabinet d’avocats à Londres, Flora McKenzie était loin d’imaginer qu’il lui faudrait, pour son travail, retourner à Mure, l’île sur laquelle elle a grandi. Une île qu’elle a quittée avec perte et fracas après le décès brutal de sa mère, quelques années plus tôt. Quand elle arrive à Mure pour s’installer dans la ferme familiale, la jeune femme sent très vite qu’elle n’est pas la bienvenue. Les non-dits et les rancœurs du passé empoisonnent ses relations avec son père, ses frères, mais aussi avec la plupart des habitants du village. Jusqu’au jour où Flora tombe par hasard sur le vieux cahier de recettes de sa mère. En se plongeant dans ce carnet, elle se découvre une nouvelle passion pour la cuisine qui pourrait bien l’aider à se réconcilier avec sa famille et son île natale. Emportée par son élan gourmand, Flora décide de rénover une boutique sur le port dans l’espoir d’y ouvrir un restaurant éphémère…
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07 juin 2018 : L’irrésistible histoire de Café Myrtille, de Mary Simses (NiL)
Ellen Branford, ravissante avocate new-yorkaise, se doit d’exaucer le voeu qu’a formulé sa grand-mère avant de mourir : retrouver son amour de jeunesse et lui remettre sa dernière lettre. Ellen part sur la route, pour s’arrêter à Beacon, petite ville côtière du Maine. Alors qu’elle explore les lieux, elle manque de se noyer – une mésaventure qui fait d’elle une célébrité locale et la pousse littéralement dans les bras d’un certain Roy. Et tandis qu’elle lève le voile sur le passé de sa grand-mère et qu’elle poursuit sa quête, Ellen comprend qu’elle n’aura pas assez d’un séjour de vingt-quatre heures. Mais lorsque son fiancé vient jusqu’à Beacon à sa rescousse, la jeune femme doit repenser la vie qu’elle veut vraiment avoir… Une irrésistible comédie romantique qui prône les plaisirs d’une vie simple.
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07 juin 2018 : Le cactus, de Sarah Haywood (Denoël)
A quarante-cinq ans, Susan Green s’est fabriqué une vie parfaite : elle a un métier qu’elle adore, un joli studio dans lequel elle cultive ses précieux cactus, un arrangement bien particulier avec Richard, qui lui procure sorties culturelles et satisfaction sexuelle. Tout est sous contrôle, sauf son insupportable frère, Edward, un fainéant alcoolique qui vit aux crochets de leur mère malade. Cette merveilleuse mécanique commence à se dérégler quand Susan apprend qu’elle est enceinte (comment a-t-elle pu faire une erreur aussi énorme ?) et que sa mère décède en laissant à Edward la totalité de sa maison (comment sa mère a-t-elle pu la trahir ainsi ?). Hors de question de garder Richard, le père de l’enfant, dans le paysage, leur accord était très clair, et hors de question de laisser son frère hériter ! Déterminée, inflexible, Susan se bat sur tous les fronts, en vain. L’inaccessible « cactus » va-t-il enfin laisser un peu de place à l’improvisation et au lâcher-prise ?
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07 juin 2018 : Ton année parfaite, de Charlotte Lucas (Presses de la Cité)
Jonathan, la quarantaine, divorcé, s’enferme dans son train-train quotidien. Hannah, au contraire, éternelle optimiste, profite de chaque instant et ne tient pas une minute en place. Mais ce premier janvier chamboule tout pour eux. Jonathan trouve sur son vélo un mystérieux agenda rempli d’étranges invitations : marcher pieds nus dans l’herbe, dormir à la belle étoile, manger des gâteaux jusqu’à en avoir mal au cœur… S’il considère ces activités comme plus extravagantes les unes que les autres, il finit par se prendre au jeu, curieux de voir ce qui se passera. En quelques mois, il est changé. Se pourrait-il qu’il soit heureux ? Son conjoint ayant disparu, Hannah, elle, est plus perdue que jamais. Jonathan ignore cependant qui est l’auteur de ces pages et qu’il s’agit là d’une ultime déclaration d’amour, une déclaration à laquelle Hannah n’est peut-être pas étrangère.
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07 juin 2018 : La ballade de Cass Wheeler, de Laura Barnett (Les Escales)
Cass Wheeler, chanteuse et auteur-compositeur, a connu un immense succès au début des années 1970 grâce à ses ballades à la guitare, avant de disparaître mystérieusement de la scène artistique. Des années plus tard, Cass décide de retourner dans le studio de musique accolé à sa maison. En une journée, à la fois terriblement ordinaire et complètement extraordinaire, elle va choisir seize chansons parmi les centaines écrites au cours de sa carrière, et créer un album de ses plus beaux titres. Chacune des mélodies, liée à une époque et un instant, va plonger Cass dans les souvenirs et l’amener à retracer, au fil des décennies, les joies et les épreuves qui ont jalonné son existence. Peu à peu, se dessine le portrait bouleversant d’une femme libre, tout à la fois fille, mère, amante et artiste.
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13 juin 2018 : La vie de A à Z, de Debbie Johnson (Milady)
Poppy et Rose étaient auparavant aussi proches que peuvent l’être deux soeurs, mais cela fait plus de dix ans qu’elles ne se parlent plus. Jusqu’au jour où elles apprennent que leur mère est morte – sans avoir jamais eu la chance de voir ses filles réunies. Mais Andrea n’était pas le genre de femme à laisser la mort se mettre en travers de ses plans. Connaissant ses filles mieux qu’elles ne se connaissent elles-mêmes, elle leur a légué un dernier cadeau d’un genre unique dans l’espoir de les réconcilier : La Vie de A à Z.
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28 juin 2018 : L’abeille à miel, d’Isabelle Arsenault (La Pastèque)
CHUT ! Qu’est-ce que c’est ? Tu entends ? C’est tout près. C’est une abeille à miel ! Un tiers de ce que nous consommons pour nous nourrir provient de la pollinisation. Le déclin de abeilles au cours des dernières années est un enjeu environnemental majeur. Voici donc un livre, destiné à un jeune lectorat, pour les sensibiliser à la disparition des abeilles!
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Certains de ces romans vous tentent-ils ?
Il y a de très jolies choses ! J’aime bien le livre sur les abeilles ^^
Que de belles promesses, j’attends un peu avant de m’en noter même si quelques-uns me plaisent
Encore de bien belles sorties pour ce mois de juin !
« L’obsolescence programmée de nos sentiments » est vaiment très beau ! 🙂
Belles lectures à toi ! 🙂
Tous me font envie, mais Une saison au bord de l’eau particulièrement !
On a pas mal de romans en commun ^^.
L’obsolescence programmée de nos sentiments a l’air très sensible et délicate, j’ai hâte de la découvrir ! Le synopsis de L’Abeille à miel me fait penser au roman de Maja Lunde, Une Histoire des abeilles, pour un lectorat adulte par contre, et qui alterne trois époques, du développement de la ruche à une dystopie glaçante où les abeilles ont disparu de la surface de la Terre… merci pour ces découvertes !
Mais quelle bonne idée de présenter les sorties du mois!