Isabelle Arsenault a été ma plus belle découverte du Salon de Montreuil cette année et j’ai profité de la rencontrer pour m’offrir plusieurs de ses albums. Virginia Wolf est donc le premier livre que je découvre.
Résumé …
Virginia, la sœur de Vanessa, est d’humeur féroce – elle grogne, elle hurle à la lune et elle fait des choses très étranges. Elle est prise d’un cafard si intense que toute la maison semble sens dessus dessous. Vanessa fait tout ce qu’elle peut pour lui remonter le moral, mais rien n’y fait. Jusqu’à ce que Virginia parle à Vanessa d’un lieu imaginaire, un endroit merveilleux nommé Bloomsberry…
Mon avis …
Tout d’abord, comment vous expliquer à quel point j’aime les illustrations. Je suis tombée amoureuse des dessins de cette femme, de son univers, de l’innocence, de la mélancolie et de la pureté qui s’en dégagent. Le mélange est tout simplement unique et complètement envoutant. Rien que pour cela, l’album est à mes yeux une réussite. Elle pourrait sans doute illustrer ma liste de courses que j’en serais conquise.
Il y a également une histoire dans cet album, évidemment ! Et j’ai alors découvert des jeunes filles très originales, au caractère fort. Deux soeurs à l’imagination débordante. C’est réellement un album sur le pouvoir du rêve, sur la capacité qu’ont les enfants à s’inventer des mondes. J’ai trouvé cette histoire très poétique et onirique.
Il y a de nombreuses références à Virginia Woolf et à sa soeur, ainsi qu’à la dépression de la célèbre auteur. Je n’ai pas nécessairement saisi ces références, n’étant pas familière avec la vie de cette femme mais il est certain que cela permet sans aucun doute de saisir le sens de l’album bien différemment. Il s’adresse donc tout à la fois aux adultes et aux enfants de par ses deux niveaux de lecture.
Ma première rencontre avec le travail d’Isabelle Arsenault a donc été un bonheur immense. J’ai déjà hâte de me plonger dans les autres albums que je me suis offerts mais une chose est sure, celui-ci est de ces livres qu’on aime garder dans sa bibliothèque pour s’y replonger et s’évader le temps de quelques pages, dans un monde magique et envoutant.
Pour résumer …
J’ai un coup de foudre pour le travail d’Isabelle Arsenault et pour ses illustrations si belles. Cette histoire a su me transporter car comment ne pas être réceptif à l’imagination débordante des enfants et à ce monde magique qu’ils s’inventent ? Les références à Virginia Woolf permettent également une deuxième lecture de ce livre. Un très bel album poétique et onirique.
Ma note : ★★★★★★
(18/20)
J’adore cet album ! Il fait vraiment partie de mes lectures chouchoutes ! J’aime tellement Virginia en plus !
Quelles illustrations ! Je te rejoins : elles sont sublimes, mélancoliques mais magnifiques ! Quel travail. Je me pencherais sur cette illustratrice avec plaisir 🙂
Merci pour cette découverte !
Merci pour cette jolie découverte de fin d’année, les illustrations semblent effectivement magnifiques *_* Je te souhaite de belles fêtes 🙂
Comme tu le dis les illustrations sont superbes… Tu me donnes envie d’acheter tellement plus de BD et d’albums à chaque fois !
Wahoo! J’ai très envie de découvrir ce bel album après avoir lu ta belle chronique… Les dessins me plaisent déjà énormément.
Il faut absolument que je réussisse à l’emprunter! Ta chronique et la beauté des illustrations me donnent terriblement envie de découvrir cet album.
Merci pour la découverte 🙂
Victoire
J’aime les deux. Autant Isabelle Arsenault et Kyo MacLear. Du coup, je veux cet album. Absolument.
Ces dessins sont vraiment magnifiques ❤
Les illustrations sont superbes
Tout simplement : superbe ! 🙂