Lorsqu’un auteur nous charme avec son premier roman, comme ce fut le cas de Nicolas Barreau avec Le sourire des femmes qui avait été une très jolie lecture pour moi, il y a toujours l’incertitude quant au second roman : va-t-il, lui aussi, nous convaincre? Ou au contraire, va-t-il nous décevoir? J’ai acheté son nouveau roman par curiosité il y a quelques mois en occasion, car j’avais justement envie de savoir si j’allais l’apprécier autant que le premier.
Résumé …
Jean-Luc Champollion, galeriste parisien, s’était promis de ne plus jamais écrire une seule lettre d’amour depuis une terrible déception à l’adolescence. Pourtant, lorsqu’il en découvre une dans sa boîte à lettres, intrigué, il ne peut s’empêcher d’y répondre. Une relation épistolaire nourrie naît alors entre le jeune homme et l’énigmatique Principessa. Mais cette dernière sait ménager le suspense, et l’entraîne dans un jeu de piste amoureux avant d’accepter de se dévoiler en chair et en os. Pris au jeu de ce tendre duel, Jean-Luc s’enflamme. Qui est donc cette femme qu’il imagine sans la voir, qu’il comprend sans la connaître ? Comment la convaincre de se livrer ? Devra-t-il aller jusqu’au bout de la terre pour la tenir enfin serrée dans ses bras ?
Mon avis …
Il s’avère (malheureusement) que le charme n’a pas opéré deux fois, loin de là même ! Au contraire du premier roman de l’auteur qui avait été une lecture plaisante, j’ai eu beaucoup de difficultés à venir à bout de celui-ci … pourtant très court (215 pages). Je n’ai jamais réussi à entrer dans l’histoire, d’où ma grosse déception en terminant ce roman.
A la base, j’étais plutôt emballée par le fait de me plonger dans une histoire qui promettait un échange épistolaire romantique. Etant très fan des échanges de lettres ou de mails dans les romans, je pensais que cela allait me plaire, or ce ne fut pas le cas. Tout d’abord, je n’ai pas aimé le personnage principal qui est un homme qui m’a semblé égocentrique et narcissique. Il n’a rien réussi d’autre que de m’agacer page après page. Seulement, les échanges de mails entre lui et la fameuse « Principessa », cette femme qui le convoite sans jamais lui révéler son identité, m’ont profondément ennuyée également.
Quand on a notamment lu Quand souffle le vent du nord, qui traite aussi d’échanges sans que jamais l’un ne connaisse l’identité ou l’apparence de l’autre, et que l’on a assisté à la naissance d’une véritable passion, d’une alchimie à travers les mots, on ne peut absolument pas être convaincu par ce que Nicolas Barreau écrit. Ces échanges, bien qu’utilisant une langue soutenue et des mots délicats, ne dégagent strictement aucune émotion.
L’intrigue sur l’identité de cette femme ne tient pas non plus véritablement le lecteur en haleine. A part évoquer toutes les femmes de l’entourage de Jean-Luc, l’histoire n’avance jamais vraiment et j’ai eu le sentiment d’un véritable gâchis car l’idée de base aurait vraiment pu être intrigante, palpitante et intéressante. Je suis passée totalement à côté de ce roman, et je ne sais pas si je retenterai l’expérience avec un roman de l’auteur. Son écriture m’a agacée tout au long du livre, car à trop vouloir placer des mots raffinés, l’auteur a oublié que le lecteur cherche avant tout à ne pas s’ennuyer..
Pour résumer …
Très déçue par ce roman ! J’aime généralement beaucoup les échanges épistolaires mais ceux contenus dans ce romans sont plats, dénués de toute émotion. Une intrigue qui ne m’a pas tenue en haleine, une écriture trop soutenue alors que le contenu du livre laisse clairement à désirer.. Je déconseille.
Ma note : ★☆☆☆☆☆
(05/20)
Ah oui, c’est sévère ! Dommage, pourtant, ce titre me donnait envie… je vais quoiqu’il en soit découvrir Nicolas Barreau avec son premier roman !
Ouïlle
J’aime beaucoup cette maison d’édition mais là je pense que je vais éviter cette lecture x)
On passe alors à un autre roman… tant pis. Le coup de coeur sera pour une autre fois.
Oh ! Zut alors ! Pourtant, le synopsis avait tout pour plaire… Dommage !
Zut, moi qui viens de finir Le Sourire des femmes je me disais pourquoi pas. Mais si c’est ennuyeux à ce point, non merci ^^
Il ne m’attirait pas tant que ça ce livre. Le sourire des femme est sur ma liste par contre !
Bon, je vais passer mon chemin, même si tu as adoré le Sourire des Femmes, ça me fais un peu peur. Il est dans ma PAL d’ailleurs.
Très bon article. Je vais suivre tes conseils et ne pas me laisser tenter … d’autant que comme toi j’avais aimé Quand souffle le vent du nord … 🙂
Ouh la la, tu es beaucoup plus sévère que moi ! J’ai largement préféré son 1er titre, néanmoins je ne me suis pas ennuyée, je l’ai surtout trouvé trop facile…